«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

La tectonique des plaques

FRONT SOUVERAIN : La tectonique des plaques.



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Pour paraphraser Gramsci : un monde va naître, qui traîne à venir. Un autre va mourir mais qui s'acharne à ne pas partir.



La bataille ne fait que commencer entre la jeunesse panafricaniste et le vieux monde politique issu de l'esclavage, de la colonisation, et de la néocolonisation.



 Après les coups d'État militaires qui ont abouti à l'AES, cette fois-ci, c'est un civil qui a pris le pouvoir par une élection claire et nette, avec des promesses de panafricanisme au projet.



C'est au SÉNÉGAL : à la place des habituels simulacres d'élections dites démocratiques, les peuples du Sénégal ont imposé un référendum au système néocolonial : <<Oui>> ou << Non >> pour le panafricanisme !



Le peuple a d'emblée, dit << Oui ! >>

Un <<Oui>> direct, rapide et sans embage.



L' élection de M. Bassirou Diomaye FAYE dès le premier tour, a consacré l'échec de la démocratie occidentale, l'humiliation de MACKY SALL dans sa volonté tenace d'empêcher la rupture du système néocolonial. Ils ont tout tenté contre les peuples, mais en vain ! 



La dite démocratie occidentale dont le Sénégal paraissait pourtant la vitrine, a étalé son cynisme et toute sa cruauté avec les morts et les blessés. Elle a montré toutes ses faiblesses par la tentative avortée du report de la date des élections. Même sa propagande à travers les médias meanstream occidentaux n'a pas eu de prise sur la jeunesse et les peuples. 



La démocratie occidentale de façade qui consacrait, à chaque élection, l'alternance au Pouvoir au sein de la vieille classe politique traditionnelle a échoué.



Cette fois-ci, et au Sénégal, les peuples ont vaincu, par leur combat acharné depuis des mois et des années, par leurs sacrifices en vies humaines, par leur abnégation et résilience, les peuples ont vaincu la vieille classe politique sénégalaise, pour confier leur destin à une jeune génération panafricaine. 



Ousmane SONKO et son alter égo Bassirou Diomaye FAYE incarnent dès à présent cette jeune génération panafricaniste qui arrive aux affaires. 



Par ce choix au Sénégal, l'Afrique vient de prouver, à travers une consultation directe des peuples, ce qu'elle a déjà indiqué au Sahel par la voie des militaires qui ont créé l'AES : 



 l'Afrique veut l'Emancipation des ses peuples et elle veut la Souveraineté sur ses territoires. 



Une très grande responsabilité incombe donc aux deux jeunes SONKO et FAYE du Sénégal, tout comme aux trois dirigeants de l'AES. Ils ne doivent pas trahir la volonté des peuples. 

L' Afrique du XXIÈME a le regard tourné vers eux !



Ils ont en charge d'opérer une réelle rupture systémique avec le néocolonialisme. 

Cette rupture ne doit pas s'arrêter aux simples promesses de l'amélioration des conditions de vie des populations, à la seule construction d'infrastructures en trompe-oeil, à la lutte contre la corruption, la lutte contre les injustices etc... 



 Cette rupture doit s'opérer à travers :



1. des changements institutionnels fondamentaux, sur la base de nos propres valeurs et imaginaires,



2. la création d'une Banque Centrale Sénégalaise et l'incitation à la création de banques commerciales par des nationaux et des africains. Ce qui suppose la création d'une MONNAIE Nationale Locale ou Régionale en fonction des convergences.



3. les LANGUES, càd, apprendre à lire et à écrire à 100 % des Sénégalais, les langues qu'elles parlent au quotidien.Cela qui favorisera l'instruction, l'émulation culturelle, l'accès rapide et plus facile aux savoirs et connaissances déjà consignés par l'humanité.



 << Chaque génération doit, dans une relative opacité, affronter sa mission, la remplir ou la trahir >> Frantz FANON



J'ai personnellement rassemblé le peu d'énergie dont je dispose ce jour pour dire ces quelques mots. Pour féliciter l'élection au poste de Président de la République de M. Bassirou Diomaye FAYE accompagné de son mentor Ousmane SONKO.



Au FRONT SOUVERAIN, nous leur demandons de maintenir le charisme et en même temps l'humilité, pour opérer la rupture systémique tant attendue par les peuples africains. Ceux-ci seront vos seuls soutiens dans les moments difficiles de la réalisation de votre mission. À condition que soyez probes, honnêtes et que vous agissiez dans le sens de la volonté des peuples.



 Avancez donc sans craintes et sans compromissions !



Djomaïxa CODO


Porte Parole


FRONT SOUVERAIN


26mars2024