«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

Fermeture de la frontière Bénin-Niger

FRONT SOUVERAIN :


Un pas après l'autre vers une guerre, ou bien vers une négociation entre le Bénin et le Niger ?


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Si négociation, laquelle serait-elle ?


Qui, le 1er, fera le pas de paix ?



Mais pour le moment, les peuples veulent savoir les sous-jacents de ce quiproquo. Car cette affaire est sortie, depuis longtemps, du cadre de la crise CEDEAO.



1. Constat :


Le but de la toute dernière manœuvre d'arrestation de nigériens par le Bénin, c'est

d'empêcher le Niger de pointer, avec exactitude, la quantité de *son* pétrole chargé et évacué à Sèmein Kpodji.


2. Ce qui est paradoxal :


la société chinoise WAPCO et les Responsables béninois sembleraient être en accord pour cette manœuvre de non contrôle.


3. Ce qu'il faut en déduire :


• de la fermeture des frontières côté Niger, au refus de contrôle du chargement du 2ème

bateau par le Bénin, en passant par l'empêchement au chargement du 1er bateau, nous nous acheminons vers une plus grave complication des relations entre le Bénin et le Niger.


• Après l'arrestation de ses contrôleurs, le Niger ayant fermé, sans hésiter, le robinet de son pétrole qui transite par le Bénin, n'est-ce pas là le signe d'un fort soupçon de malversation sur son pétrole au terminal de Sèmein Kpodji ?


• Nous parlions de soupçon sur la présence de troupes françaises au Bénin, voilà ce

soupçon converti en soupçon de fraude sur le pétrole.


• Et les rumeurs courent déjà sur l'existence d'accords secrets entre TALON et Bazoum,

accords que le CNSP n'entend pas avaliser.


• Si accord secret il y a, nous pourrions conclure à un exemple type de la façon dont nos populations (ici Bénin et Niger) payent au prix fortl es deals personnels entre nos élites compradores et les puissances extérieures: divisions, famine, faillites d'entreprises, morts, voire la guerre etc...


Et depuis, les escalades s'enchaînent :

  • Embargo de la CEDEAO sur le Niger pour étouffer la population.Fermeture de la frontière du Niger contre le Bénin.
  • Refus de chargement du 1er bateau à Sèmein Kpodji
  • Ordre par TALON de fermer la traversée du fleuve niger.
  • Arrestation des contrôleurs nigériens sur le site de chargement, provoquant
  • l'empêchement au chargement du 2ème bateau.
  • Et pour en rajouter à la crise, entrée en jeu d'acteurs terroristes contre le CNSP. Ils viennent d'exploser un tronçon du pipeline Niger-Benin, côté Niger.



C'est dire que tous les ingrédients d'une détonation entre le Bénin et le Niger sont réunis.

Dans ce triangle de feu 🔥 qui se forme sous nos yeux, qui pourra empêcher l'énergie d'activation afin d'éviter un éventuel embrasement de notre sous région ?


- Où est la CEDEAO ?


- Où est l'Union Africaine ?



Les Panafricanistes Réalistes doivent prendre le devant dans cette crise pour réveiller les opinions publiques car cette crise n'est pas la crise des peuples. Elle est celle des intérêts égoïstes de nos élites compradores et dirigeants corrompus.


Les opinions publiques doivent se désolidariser de toute escalade et exiger la négociation entre le Bénin et le Niger. Si une guerre se déclenchait entre le Niger et le Benin, à cause des entêtements et de l'escalade entre les dirigeants, c'est nos populations qui seront tuées, affamées, et le progrès des pays sera freiné.


À noter que cette guerre sera la porte ouverte aux impérialistes pour détruire les velléités panafricanistes dans la sous région, l'AES en ligne de mire.



Djomaïxa CODO


Porte-Parole


FRONT SOUVERAIN


19 juin 2024