«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

c'est quoi, notre culture à nous ?

FRONT SOUVERAIN :

<< c'est quoi, notre culture à nous ? >>


se demande, pénaud, Monsieur Massoud, un jeune homme béninois, d'un certain âge.


La colonisation n'est pas qu'un crime de sang (voir la vidéo ci-jointe). C'est aussi un crime de l'esprit et de l'âme des noirs africains.


Aussi banale et sincère que paraît la question, elle est à la fois troublante et pathétique.


Cette interrogation de monsieur Massoud dissimule mal notre perte de repère qui nous fait parfois douter de nous entant que peuple ou Nation . C'est une interrogation à laquelle arrivent les peuples qui ont perdu l'initiative historique à un moment donné. C'est le cas de notre pays et des peuples d'Afrique Noire.

Je continue de réfléchir à cette interrogation et je ne résiste pas à me demander: << un enfant

• arabe ou

• français ou

• anglais ou

• chinois etc...etc...,

de dix ans, pourrait-il se poser ou poser cette question ? >>


Ce qui me ramène à cette remarque que nous avons souvent citée :

• un arabe, parle en arabe

• un allemand en allemand

• un chinois en mandarin

• un français, en français

etc....etc ..


En quelle langue parle un Noir Africain ?


_ un chien aboie

_ un cheval hennit

_ un chat miaule etc ...

et ces différents cris les identifient, sinon, les caractérisent. On pourrait dire que c'est leur culture de ces animaux, bien qu'ils soient domestiqués par l'homme.


Qu'en est-il d'un béninois ? Dans quelle langue répond un béninois ?


Nous ne sommes pas , et ne seront jamais de la civilisation européenne, française en particulier, qui nous domine et nous aliène.


Mais, en même temps, nous ne sommes plus tout à fait ce que nous étions. Nous ne sommes plus de la civilisation africaine qui nous avait engendrée.

Nous sommes devenus des êtres hybrides, culturellement mal définis, difficiles à repérer dans la communauté des Nations. Ce qui fait qu'à l'ONU par exemple, c'est en langue française, anglaise, espagnole etc... que les Noirs Africains interviennent.


<< Oublier sa propre valeur, c'est s’exposer au mépris des autres >> Et pourtant, c'est cette indignité que cultivent nos élites compradores et dirigeants corrompus, par leurs pratiques d'assimilation et de souveraineté nationale bafouée.


Peu d'entre nous ignore sa culture (sauf dans les métropoles où certains sont totalement déracinés).

Chacun de nous est issu d'une tribu, d'une région. Celle-ci définit notre identité et notre culture. Exemple au Bénin : peulh, dendi, fon, adja etc...

Ces Identités sont réunies à l'intérieur d'une frontière arbitrairement tracée par la France, avec une langue, la langue française.

Cette situation est un état de fait.


Notre prise de conscience, consistera donc à transformer en une Nation cette communauté de destin que la France nous a imposée.


Dès lors, émergera une culture commune, d'autant plus facilement que nous sommes déjà unis par la même civilisation noire africaine et pré-coloniale, par nos ancêtres.


Ensuite, nous allons nous débarrasser de la langue française. Une langue, non seulement de domination et d'aliénation, mais surtout d'une culture et d'une civilisation lointaine.


C'est à ce prix que nous allons bâtir une culture homogène sur l'ensemble de notre territoire actuel dénommé Bénin, et nous finirons par constituer *un peuple*.


Comment faire ?


Pour le premier pas vers cet idéal,

1) il faut élaborer et éprouver

un alphabet.

Il nous permettra de sortir de l'alphabet "latin" qui est indo-européen.

Ceci est déjà réalisé depuis une trentaine d'années au Bénin par Adigbê TOGBEDJI et son école de recherche:

c'est l' ACA (Alphabet Civilisationnel Africain) dit Gbékoun en langue de ouémê.


2) À partir de ce premier travail colossal, le champ nous est ouvert, dans toute l'Afrique pour bâtir une Nation dans chacun de nos pays afin de les doter d'une *'culture homogène qui sera la nôtre.


Ainsi, nos enfants n'auront plus de doute sur << qui ils sont ? >> réellement. Ils brandiront fièrement leur identité Nationale à travers leur culture et leur langue dans une communauté de destin, le Bénin.


Au-delà de ces deux points, c'est la VOLONTÉ POLITIQUE qui constitue un frein. Et le FRONT SOUVERAIN garantit aux peuples du Bénin cette VOLONTÉ POLITIQUE, grâce à la Vision LMA

- notre LANGUE

- notre MONNAIE

- notre ARMÉE,

Armée Continentale Dotée de son Industrie (ACDI), pour sortir du système obsolète de gestion néocolonial.


Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

25dec2024.