RÉPONSE À UNE DIATRIBE DE MONSIEUR COUAO-ZOTTI CONTRE L'AES.
- Publié le juin 05, 2025
- Actualités
- par CODO ADOLPHE
EN RÉPONSE À UNE DIATRIBE DE MONSIEUR COUAO-ZOTTI CONTRE L'AES.
comme l'écrit l'Inspecteur GBÉDÉDJI, je n'ai pas eu besoin, moi non plus, de lire en entier M. COUAO-ZOTTI.
j'ai commencé par la toute dernière ligne (Florent..C), ensuite je vois la "vénérable" institution de soft power néocoloniale Fondation Friedrich...), et la messe est dite. Je ne perdrai pas mon temps à lire M. COUAO-ZOTTI, ligne après ligne, malgré tout le respect que j'ai pour sa plume en langue française.
Son discours est celui, classique, des intellectuels noirs africains sortis de l'école coloniale dans la langue française.
Ces derniers temps, ils ne savent plus où donner de la tête. Ils ne savent plus à quel saint se vouer depuis que l'Afrique s'éveille.
Pire, ces intellectuels s'énervent contre l'AES parce que leurs discours surannés n'a plus d'écho au sein de la jeunesse africaine, et par ricochet ils perdent du pouvoir aux yeux de leurs maîtres occidentaux, pouvoir qui leur permettait de maintenir l'Afrique dans l'aliénation et sous domination.
<< Si le l' AES ne peut pas se tenir debout, laissez l' AES tomber 🤷🏽♂️, mais n'empêchez pas l'AES de se tenir debout 😡 >> C'est pour paraphraser Venance KONAN l'écrivain Ivoirien.
<< Si le noir ne peut se tenir debout, laissez-le tomber. Mais l'empechez pas de se tenir debout !>>
Qu'est-ce que ces gens-là ont contre des pays "très très pauvres", qui ont décidé de se prendre en charge eux-mêmes ? 🤷🏽♂️.
C'est étonnant non ?
Depuis l'émergence de l'AES, les maîtres occidentaux et leurs ouailles ne savent plus où tenir, entre intoxications médiatiques, et déstabilisations terroristes.
ablanon non gbê bô énon dandan an ? C'est un adage en langue Fongbé du Bénin qui dit : le vendeur de abla a dit Non à ton prix ! Et toi tu dis obligé, pour ton prix🤔 Les pays de L'AES ont dit Niet ! Laissez-les faire leurs propres erreurs pour grandir !
M. Florent COUA-ZOTTI n'a pas encore compris que la page du système néocolonial est en train de tourner lentement, mais sûrement !
Que les privilèges et prébendes liés à ce système obsolète de gestion néocolonial prendront fin aussi, à coup sûr !
Est-ce ce qui chagrine M. COUA-ZOTTI ?
Si c'est le cas, il a du souci à se faire, car
la Vision LMA, né au Bénin, dans le pays de M. COUAO-ZOTTI, est la version scientifique du modèle politique et économique en cours d'expérimentation dans l'AES. C'est dire que le Bénin n'échappera pas à ce nouveau modèle, ce changement de paradigme. Car la nature ne ment pas à elle-même, surtout quand les planètes sont alignées.
Ce n'est pas un hasard si l'AES émerge dans la même sous-région que la Vision LMA:
- notre LANGUE
- notre MONNAIE
- notre ARMÉE,
Armée Continentale Dotée de son Industrie (ACDI).
COUA-ZOTTI, Fondation Friedrich Edbert et autres du système obsolète de gestion néocolonial, doivent se renouveler vis à vis de l'Afrique Noire du XXIème siècle.
Djomaïxa CODO
Porte-Parole
FRONT SOUVERAIN
5juin2025.
PS : Lisez plutôt M. COUAO-ZOTTI
AES ou la Grande Boucle des Illusions
Quand ils arrivent au pouvoir, les militaires putschistes sont toujours persuadés qu'ils sont inspirés par Dieu à défaut d'avoir été plébiscités par le suffrage des peuples. Pour eux, les mouvements spontanés ou suscités dans la rue en leur faveur sont des baromètres de leur popularité supposée qui, si elles les confortent dans leurs illusions, ne peuvent jamais représenter une légitimité électorale. C'est au nom de ce principe qu'ils interdisent tout ce qui pourrait les contredire ou les contester: les journalistes, les opposants politiques et les contre pouvoirs constitutionnels ou de fait. L'histoire des coups d'État en Afrique et dans le monde, a montré, sans qu'on soit obligé d'ergoter là-dessus, les errances et les déconfitures que ce système politique a engendrées, les larmes et les blessures qui en sont issues. La méthode est connue, usée jusqu’à la corde : on bâillonne, on exile, on emprisonne — au nom de la stabilité, bien sûr.
Que l’on ne s’étonne donc guère de ce que deviennent les régimes de l’Alliance des États du Sahel. Tous, sans exception, ont verrouillé leur appareil d’État avec un zèle digne d’une dystopie kafkaïenne. Tous ont mis à la niche les empêcheurs de gouverner en rond : syndicalistes récalcitrants, journalistes encore un brin curieux, militants obstinés des droits humains, penseurs trop pensants.
Mais à qui la faute, dira-t-on ? Peut-être à cette jeunesse, souvent si prompte à tweeter sa colère mais si paresseuse à fouiller les archives. Ceux-là, les moins de trente ans, n’ont pour la plupart jamais connu que la démocratie imparfaite. Ils ignorent — ou feignent d’ignorer — les blessures béantes laissées par les régimes militaires d’hier. Et dans leur besoin viscéral de repères identitaires, ils se jettent dans les bras d’un panafricanisme de pacotille, livré en format TikTok par des télé-prêcheurs en quête d’audience.
Ces nouveaux oracles — Nathalie Yamb, Kemi Séba, Franklin Nyamsi, et leurs clones en série — ont troqué le débat d’idées pour le show idéologique. En retour, les juntes leur offrent scène, micro et cachets. Ils deviennent alors les chantres d’un « réveil africain » à l’odeur d’encens frelaté, débitant sur toutes les tribunes des tirades enflammées sur le néocolonialisme, pendant que les populations, elles, peinent à remplir leurs marmites. On convoque donc ces prophètes de foire dans les capitales sous tension — Ouaga, Bamako, Niamey — pour qu’ils détournent l’attention des véritables urgences : le terrorisme rampant, l’exode rural galopant, la misère rampante.
L’URSS, en son temps, n’avait pas trouvé mieux : offrir du rêve idéologique à défaut de pain quotidien.
Et pourtant, les régimes de l’AES ont cru bon de se fédérer — posture noble, intention louable — en une alliance de « solidarité stratégique », censée mutualiser les efforts pour sortir leurs peuples de l’ornière. Pourquoi pas ? Après tout, même les utopies ont droit à leur chance. Mais chacun sait qu’un édifice construit sur le sable mouvant de l’autoritarisme a toutes les chances de s’effondrer à la première secousse. Et le jour — inéluctable — où l’un des trois tombe, il entraînera les deux autres dans sa chute comme des dominos mal alignés.
Certes, la démocratie n’est pas un système parfait. C’est même un désordre organisé, un cirque permanent, un compromis sans fin. Mais c’est encore, pour citer Churchill, le moins mauvais des systèmes — tous les autres ayant été essayés. Ceux qui, au nom d’une prétendue incompatibilité culturelle, en appellent au retour des bottes, oublient que ce système, aussi fragile soit-il, a prouvé son efficacité là où les hommes en charge ont su se montrer loyaux, républicains, et honnêtes.
Un rapport de la Fondation Friedrich Ebert a recensé 130 coups d’État réussis sur 221 tentatives en Afrique. Une statistique affligeante. Mais plus affligeante encore est la question qu’elle soulève : combien de ces prises de pouvoir ont tenu leurs promesses ? Combien ont accouché d’un réel mieux-être, d’une prospérité partagée, d’une justice équitable ? Peut-on citer ne serait-ce qu’un seul exemple qui ait accouché de l’eldorado tant promis ?
Hélas, pas même un pour cent. Et c’est bien là toute la tragédie de cette répétition de l’histoire : la farce succède à la tragédie, avant que la tragédie ne reprenne ses droits.
De Florent COUA-ZOTTI
Lisez aussi L'INSPECTEUR GBÉDÉDJI contre COUAO-ZOTTI
Sans l'avoir lu, je sais déjà que ce sera, à défaut d'être une chronique élogieuse pour la France, à coup certain, des tirs de barrage au vitriol contre l'AES. J'avais écrit et publié, sur nombre de forums, une chronique pour justifier les choix de l'Alliance des États du Sahel. Jamais, mon opinion ne va rira sur la question. Ma chronique a été gratifiée d'une large audience internationale. Ce fut même au centre des débats au Cameroun où, au regard des commentaires des usagers des réseaux, elle fut vivement appréciée.
Je l'ai mise sur Agora, un forum d'intellectuels libre-penseurs où nous sommes peu nombreux. Florent n'y avait guère réagi dans le temps. Elle fut l'objet d'une passe d'armes mémorable entre un thuriféraire du pouvoir et moi sur Éducation et débats. J'ai tout lieu de croire que mon adversaire avait perdu la bataille et même la face dans cette joute où son seul exploit à consisté à seriner sans répit des prétextes sans fondement.
La réaction de mon ami Florent se comprend aisément.
Il est dans son rôle de conseiller du ministre de la culture. À sa place, quinconque aurait fait pareil. Où a-t-on jamais vu une bouche emplie d'exquis repas parler convenablement de manière audible ?
Il est franc-maçon et, comme c'est souvent le cas des francs-maçons, pro-français.
Brillantissime écrivain c'est d'ailleurs, de tous les temps, le meilleur que le Bénin ait jamais produit , il a reçu, il y a quelques années, le Grand prix de l'Académie française pour son roman Western tchoukoutou. C'est un prix amplement mérité pour ce talent hors-série, stratosphérique que je me délecte souvent à lire.
Mais quand on reçoit un si prestigieux prix gaulois, d'évidence, il ne sied point de cracher dans la soupe. À contrario, fermement, on soutient brillamment le Gaulois, quoi qu'il fasse ou ait fait contre l'Afrique et on dénigre ses ouailles soucieux de s'affranchir de l'étouffoir gaulois...
Alors, que Florent, sinon fasse chanter le coq gaulois, du moins qu'il critique l'AES, c'est dans l'ordre parfait des choses. Alors, concédons-lui sa douce folie des bondieuseries cathéchétiques gaulistes ou blancomaniaques.
Inspecteur GBÉDÉDJI