«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN : c'est la France qui influence le choix de nos dirigeants

FRONT SOUVERAIN : de la déclaration publique de dame WAOUNWA Thérèse sur le colloque organisé par ABDC

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Nous avons repris cette déclaration de dame WAOUNWA Thérèse et elle apparaîtra bientôt sur notre site internet www.frontsouverain.org rubrique « Nos actualités ».

 

L' usine à fabrique des élites compradores et dirigeants corrompus, tourne toujours à plein régime au Bénin. Ce colloque, ses organisateurs et participants nous indiquent une seule chose:

la FrançAfrique n'est pas morte. Aujourd'hui nous dirons l'EurAfrique car, c'est bien à ce destin que nous conduit Joël AÏVO, ses confrères et compères occidentaux sous les assertions "démocratie" , "liberté" etc....sans donner à ces termes un contenu fondé sur nos valeurs et réalités africaines. En les survolant et en faisant fi du rapport de ces termes avec les conditions objectives de vie de nos peuples depuis 60 ans.

 

Nous voulons bien qu'on sépare démocratie de développement, mais encore faudrait-il qu'on comprenne exactement le contenu que M. Joël AÏVO donne à ces deux mots, et très clairement !

 

Nous avons repris la déclaration de dame WAOUNWA Thérèse. Elle montre, comme le FRONT SOUVERAIN l'avait stipulé bien avant la tenue de ce colloque, et juste après son annonce, que c'est un entre-soi qui se préparait pour s'auto congratuler, pour se satisfaire entre élites compradores et dirigeants de 30 ans de folklore politique et d'aliénation économique du Bénin. Et surtout, pour tenter de trouver un nouveau souffle à la FrançAfrique par le biais d'une nouvelle génération qu'incarne si bien Joël AÏVO.

 

Comme s'il suffisait d'être jeune pour être vertueux. Encore faudrait-il avoir un idéal noble pour son peuple.

 

La contradiction fondamentale qui traverse notre société est fondée sur les luttes ethnique, tribale et régionale. Elle a pris racine dans les 10 ou 15 ans qui ont précédés la naissance de la République du Dahomey en 1960. C'était une volonté de l'ex-colonisateur de partir pour mieux rester en s'appuyant intelligemment sur une division intérieure des futurs pays indépendants.

 

Seule la Vision LMA nous affranchira de cette contradiction fondamentale.

 

Ne votez donc plus pour un homme ou une femme qui n'épouse pas la Vision LMA.

 

Le FRONT SOUVERAIN nous invite à bâtir la NSB (la Nouvelle Société Béninoise) grâce à une CPN (Conférence Patriotique Nationale) pour la Vision LMA C'est elle qui nous permettra de surmonter notre contradiction fondamentale.

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

7mars2020

 

Lisez plutôt ceci👇🏾

Un texte avait été publié par le groupe de réflexion de la Convention Patriotique des Forces de Gauches le 08 novembre 2019 à propos de comment se fabriquent  les gouverneurs a la  peau noire  en post colonies françaises d’Afrique.

 

Il faut le relayer :

 

COMMENT SE FABRIQUENT  LES GOUVERNEURS A LA  PEAU NOIRE  EN POSTCOLONIES FRANCAISES D’AFRIQUE.

MODE D’EMPLOI

L’expérience est là. L’observation l’a prouvé. Il se dégage désormais une typologie de fabrication des Dirigeants africains à peau noire de nos pays dits francophones, des dirigeants formatés dans les arcanes  de la Françafrique  pour gouverner les pos-colonies françaises d’Afrique.

Il y a lieu d’en faire un mode d’emploi à l’attention de tous ceux qui ne le savent pas ou qui peuvent s’en servir. La méthode de fabrication des gouverneurs à peau noire en postcolonies présente des variantes dues à l’époque et des constantes que l’on peut synthétiser ainsi :

1°- Avant les Indépendances :

Contrairement aux autres puissances coloniales et notamment sa grande rivale en Afrique, la Grande-Bretagne, la France a préparé minutieusement le remplacement de ses équipes en Afrique. Contrairement à la Grande-Bretagne, dès 1945, elle a organisé des élections des députés africains en colonies françaises pour siéger au Parlement français. Le cas des Apithy, Zinsou, Maga, Ahomadégbé  au Dahomey, pour ne citer que ces cas-là, sont là pour illustrer. Alors que jamais les Nkrumah, Jomo Kenyatta, n’ont siégé au Parlement de Westminster à Londres. Pour la France, c’est la façon d’habituer les Africains aux complots et magouilles françaises et les préparer ainsi à  mieux servir les intérêts français, à prendre la place des gouverneurs blancs. Houphouët-Boigny était le plus titré dans ce rôle. Non seulement il fut Député à l’Assemblée Nationale française, mais encore, il fut Ministre du Gouvernement de France et a décidé du sort des colonies en particulier de la balkanisation des fédérations françaises d’AOF et d’AEF. C’est ainsi que fut faite la relève des équipes blanches en 1960. Les gouverneurs blancs ont cédé la place aux gouverneurs noirs.

2°- La Période des Régimes  militaires.

 Cette période a duré jusqu’en 1990.

Dans cette période, ce sont surtout d’Anciens légionnaires des guerres coloniales françaises d’Indochine (Vietnam), d’Algérie, ou tout au moins avoir été formatés dans les grandes écoles militaires françaises que l’on parachute comme gouverneurs à peau noire en post-colonies françaises d’Afrique. On y trouve les BOKASSA(Centrafrique) SOGLO Christophe, KEREKOU (Dahomey-Bénin), EYADEMA(Togo), Moussa TRAORE(Mali) LAMIZANA, COMPAORE (Haute-Volta-Burkina-Faso), KOUNTCHE (Niger), SASSOU-NGUESSO (Congo) etc. en sont les exemples.

3°- Période des « Renouveau démocratique »

Plus de coup d’Etat ?!! Alors on change de méthode.

Ce sont désormais des Gens à qui la France donne des palmes académiques (doctorat et agrégations et autres décorations et titres français), ou ayant servi dans les grands monopoles industriels et financiers français (économistes, juristes- de préférence en droit Constitutionnel est un atout) que l’on propulse ou que l’on tente de monter à la tête des post-colonies francophones d’Afrique.

Outre ces diplômes pompeusement attribués, pour s’assurer de leur fidélité et de leur contrôle, on prend soin de les recruter et de les organiser dans l’une des structures filtres, des structures secrètes toutes liées aux organes de FrançAfrique (de la Francophonie). La franc-maçonnerie est préférée. Attention : l’amitié et les faveurs des milieux religieux : chrétiens, musulmans, ne sont pas à négliger. Genre, pour les contrôler et les suivre avec obligation de rendre compte régulièrement à l’Elysée. Ainsi en est-il des YAYI Boni, SALL Maky,  OUATTARA.). Le cas de Lionel ZINSOU est un cas d’école qui a lamentablement échoué au Bénin.

4° Une fois choisi, comment les imposer ?

C’est simple. Pas besoin d’avoir comme support, un Parti politique. Qu’importe. Les supports sont informels, secrets et divers. On leur fabrique de façon artificielle leur personnalité. Toutes les structures secrètes de FrançAfrique sont mises à contribution pour la propagande pour le nouvel Elu par la France. A commencer par les grands Organes de presse français qui leur sont largement ouverts : RFI, France-24, Jeune Afrique etc. De façon presque brutale, du jour au lendemain, la personne qui n’est connue de nulle part sur la scène politique, se fait parler d’elle. Et vous entendez « Et pourquoi pas Tel comme Président». Les structures filtres, les services de renseignements français sont à l’œuvre.

L’Individu qui naguère ne connaissait rien du pays, se met à parcourir les chantiers des villes et villages pour « distribuer des biens » et devenir le « papa social, le papa bonheur », dans un pays où la misère est très endémique. Les YAYI Boni sont arrivés ainsi au pouvoir après la décoration de Chirac à l’Elysée.

L’individu se met à parler de démocratie. Oui, de démocratie, telle que cela se pratique en France et dans les pays développés ; aucune réflexion autonome au regard du pays qu’on veut diriger ; les dernières avancées de la doctrine, de la législation et de la jurisprudence françaises sont citées abondamment. Ses moindres faits et gestes sont magnifiés ; ses déclarations, les moindres, sont commentées, relayées par de nombreux mass média. Attention, consigne ferme : «  ne pas parler des organisations de patriotes… Les actions, les programmes développés par ces Organisations patriotiques et révolutionnaires, faut pas en parler. On ignore ou feint d’ignorer ces Organisations  en lutte quotidienne dans le pays en union avec les masses de la population. C’est comme si elles n’existent pas. En effet, pour eux, cela n’existe pas. On entend dire : « Aucun Parti n’a de programme politique ». Attention ! Il leur est interdit de parler de patrie. Ils parlent vaguement « d’amour du pays ». On parle de démocratie en l’air dans un pays non libre, dans un pays « Enclos français », sans parler du caractère « Enclos français » qu’est le Bénin et sans lutter pour qu’il cesse d’être un « Enclos » français (avec une monnaie, une langue et une économie françaises. Il s’agit de la démocratie de prisonnier. Les prisonniers sont libres de s’organiser dans leur prison sous le contrôle de régisseur de prison (qu’est le Président de la république) et de gardiens-chefs (que sont les ministres du gouvernement). C’est comme cela que l’on fabrique les Ouattara (ADO) qui à chaque bâillement du peuple à l’intérieur courent pour en rendre compte à l’Elysée.

Cotonou le 08  Novembre  2019.

Groupe de Réflexion de la Convention Patriotique des Forces de Gauche.

GR/CPFG.