«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN: la CENA vient de donner son verdict: UP et BR sont validés pour les élections. Un piège pour TALON

La CENA a fait son travail, selon la loi, la transparence, et la crédibilité. Mais, n'est-ce pas pour mettre TALON face à ses responsabilités ?

M. TALON est face à l'histoire. A force de tenter le diable par la ruse et la rage avec son éminence grise M.DJOGBENOU, ils (les deux), se retrouveront dans l'enfer de l'histoire.

  1. TALON va-t-il rester droit dans ses bottes, cramponner à la rigueur de la loi et à l'excellence en toute chose ?  Et dans ce cas, il n'enverrait aux élections que l'Union Progressiste et le Bloc Républicain, les deux partis issus de sa seule volonté ?

Voilà que le Peuple gronde déjà ici et là. Les passions et les colères, montent.

Les incompréhensions et les confusions se répandent. Espérons que, bientôt, ne fusent de partout « TALON hééélouwé....» des béninois.

  1. Le Consensus a Valeur Constitutionnelle.

C'est un héritage de la duperie de 1990 qui a consacré, sur le dos des populations, le "mamadou" équitable du pays entre les deux têtes du Corps Néocolonial (Mouvance et Opposition).

Chacune des têtes doit avoir sa part sous chaque gouvernement. Or, c'est ce qui pose problème depuis l'arrivée au Pouvoir de TALON: « toi seul tu manges tout le Pays» entend-on dire.

Et TALON de rétorquer: vous êtes des tricheurs, vous mettez de fausses déclarations dans vos dossiers. Vous ne payez pas vos impôts à l'Etat que vous prétendez diriger etc...etc...vos dossiers pour les législatives sont bourrés d'irrégularités.

Remarque: mais...c'était le propre de la maison depuis toujours ! Semble s'étonner l'Opposition qui accuse TALON de trahison, de parjure, et de traître à la Nation.

Question

Vu le niveau de dénonciation de part et d'autre. Vu la tension exacerbée par la sortie de la CENA ce jour, mercredi 5 mars 2019,

  1. TALON va-t-il fermer, maintenant, les yeux sur les irrégularités dénoncés devant le Peuple entier ?

Ce qui signifierait qu'il relance le processus de l'injustice sociale que lui-même s'est donné pour mission de combattre. Et, auquel cas, il aurait donné un signal fort à l'Opposition qui revendique le fameux Consensus à Valeur Constitutionnelle. Ce qui ne veut rien d'autre que «nous devons avoir notre part du gâteau, et personne ne doit fouiller dans la vie citoyenne de l'autre». En gros, si tu veux la PAIX, il faut le statu quo de 1990.

  1. Dans tous cas, TALON est devant le dilemme:
  • se dédire devant le Peuple sur l'Opposition ou
  • n'envoyer que ses propres partis (UP et BR) aux législatives. C'est cette dernière voie que la CENA vient de lui ouvrir.

C'est une lourde Responsabilité qui marquera l'histoire de notre Pays.

Solutions simples proposée par le FRONT SOUVERAIN:

  1. Abroger la loi scélérate sur la réforme des partis pour remettre la balle à terre. Car,  une loi scélérate par nature est déstabilisatrice de société. Ainsi, il n'y aurait plus de «fausses déclarations» par rapport à ces lois. Tous les Partis redeviennent crédibles et nous pourrions reparler d'élection.

Mais le FRONT SOUVERAIN l'a dit, le redit et le martèle: « nous ne sommes qu'au début d'une crise systémique». Le système de gestion néocolonial de notre Pays, qu'il est grand temps de congédier:

  1. Convoquer une CPN (Conférence Patriotique Nationale) pour la Vision LMA. Car nous ne sommes qu'aux balbutiements des crises sociales qui nous guettent :
  • La très grande majorité de la jeunesse de notre Pays, diplômée ou pas, est au chômage.
  • notre Pays, ni notre Continent n'a encore abordé le virage de l'industrialisation, ni même celui d'une économie viable, stable et créatrice d'emplois.
  • les politiques de folklore, éloignent du débat national les vrais problèmes qui se posent à notre Pays, à notre Continent.
  • la Politique de "Mamadou" dit  Consensus National ou parfois Wologuèdê (sorte de pacte) concentre les ressources du Pays entre les mains d'une toute petite minorité, qu'elle soit de la Mouvance ou de l'Opposition. C'est nos élites compradores et dirigeants corrompus.

Depuis plus d'une dizaine d'années, c'est la crise en leur sein qui rythme l'animation de la vie politique du Pays. Ce qui a conduit régulièrement à des Opposants non préoccupés par les débats de développement, mais par la vengeance. Le résultat, c'est l'implosion de tous les partis politiques du Pays en 2016 lors des élections présidentielles. Mais la crise au sein de cette classe néocoloniale est là et gronde. C'est ce qu'a ressenti  le Pr. TALON qui a voulu tirer profit de l'implosion pour créer deux blocs de partis à lui tout seul. Germe d'une très grande discorde sociale.

Une CPN, dit donc le FRONT SOUVERAIN, pour éviter à notre Pays les pires convulsions, en tournant cette page du système néocolonial qui n'a que trop duré depuis 1960.

Mais, serons-nous entendus ?

Djomaïxa CODO, Porte-Parole FRONT SOUVERAIN - 6mars2019