«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN: le Ministre de l'Économie et des Finances WADAGNI et le FCFA

M. WADAGNI répond à un interview sur le FCFA. A travers cet interview, rien de nouveau sous le soleil. C'est même bientôt une récitation des tenants du FCFA car tous leurs arguments tiennent à des indicateurs et analyses macroéconomiques circonstanciels et évolutifs.


● parité fixe sans problème...exemple HONG KONG, DANEMARK…Puff !


● bonne croissance supérieur à 6% dans l'UMOA....Puff !

 

C'est à en rire! Ce seul indicateur ne suffit pas, Il y a des pays à 1% de croissance qui n'ont pas l'air de tant se plaindre comme nous...et qui nous tiennent financièrement à bout de bras.


● taux d'inflation maîtrisé en-dessous de 3% etc...etc...

 

C'est des arguments de bas étages ne donnant pas la densité du talent qu'on peut lui imaginer. WADAGNI fait partie de nos élites compradores.

WADAGNI voit la question du FCFA à lumière des intérêts occidentaux. Or, la question de la MONNAIE est une question de Souveraineté. Point.

Quand tu l'as, ta souveraineté, tu pourras la gérer à ta guise, comme le Danemark par exemple. Pays Européen qui n'a pas adopté l' Euro mais profite des accords de l'Euro. La Grande Bretagne également, qui va encore plus loin en demandant le Brexit pour retrouver sa souveraineté totale et entière, sans rejeter des accords.

Une souveraineté ne se négocie pas, pas plus qu'elle ne se partage. Elle s'arrache.

Les déclarations de WADAGNI n'ont donc aucune légitimité, ni pour le Peuple Béninois, ni pour les Peuples de la zone FCFA.

Djomaïxa CODO
18avril2019