«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN : Roland DONOU, un griot du pouvoir fait du sophisme.

FRONT SOUVERAIN : Roland DONOU, un griot du pouvoir fait du sophisme.

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Nous sanctionnerons les thuriféraires du Pouvoir par un vote du peuple.

Il n'y a qu'un fou de zounkidja (et en fon ce lieu mériterait bien son nom) pour confondre un plat de haricots à de l'argile.

A force de tartufferie par le dit Prince du Zounkidja, j'ai peur qu'un jour on ne finisse par dire: “nous allons à tartuffeland  », à la place de dire «nous allons à zounkidja». Et ce serait faire du tort aux honnêtes citoyens zounkidjanais. Car, sachez-le, c'est à cause du seul roux du village qu'on a fini par dire : «nous allons au village des roux».

C'est un dicton fon

gnanvi dokpo wè gnin davónon bo énon do « mi xoué davónon tomê.»

 

D'abord, le personnage se qualifie lui-même de Prince. Prince de Zounkidja (très modeste). Et comme dirait feue Monseigneur de SOUZA, “à l'époque du business des esclaves » le Prince de Zounkidja aurait été, sans nul doute, un Prince esclavagiste aussi. C'est à dire, ceux-là qui, pour plaire aux blancs et avoir quelques prébendes, razziaient nos campagnes. Tuaient, torturaient, blessaient et attrapaient leurs frères ou sœurs, leurs pères ou mères africains pour aller remplir les bateaux négriers.

Le présent billet que nous présente Roland DONOU est une pure tartufferie qui tente de transformer du plomb en or. D'ailleurs, sa logique ou démonstration fondée sur le mérite est allée droit dans le mur, de sorte qu'il fut contraint d'excuser son cheval blanc qui n'est, et ne pouvait être ni énarque, ni diplômé de sciences Po, mais à qui il trouva habilement des qualités managériales pour lui sauver l'honneur. Quant à sa bonne vision du développement, il va falloir attendre le bilan; puisqu'une vision s'apprécie sur le long terme. A moins que ce critère sur la durée, échappe à notre méritant Roland DONOU, Prince de Zounkidja.

Oui, notre microcosme d'élites sorties de l'école coloniale dans la langue française, produit très souvent quelques dévots, opportunistes qui d'ailleurs ne tardent pas à tourner leur veste dès que les temps changent pour le maître dont ils chantent les louanges. Notre expérience de la vie politique beninoise depuis 1960 nous en dit long. Et ce n'est pas l'actuel maître du pouvoir au Bénin qui en serait un dupe.

Ce que prône Roland DONOU, est ni plus ni moins qu'un pouvoir politique de nature aristocratique. Sauf que la plupart de ceux qui dirigent ou ont dirigé notre pays ne sont que des parvenus. De simples opportunistes sans vision sociétale propre et sans grande conviction. L'argent, le tripatouillage, l'injustice, la haine et l'impunité sont les piliers de leurs gouvernances depuis 1960. S'ils ont des mérites, ce sont bien ceux-là.

Sinon, depuis 60 ans,

• comment tentez-vous faire prospérer une société où plus de 98% de la population ne sait ni lire, ni écrire aucune langue. Même pas celle qu'elle parle au quotidien?

• comment osez-vous parler de mérite managérial lorsqu'un microcosme (2% de la population), fils, petits fils, et arrières petits fils de Princes esclavagistes, sorties de l'école coloniale dans une langue étrangère, se partagent un pouvoir assis sur des complots, des intrigues, des collusions et toute sorte de malversations ?

Pendant que l'ensemble des pays de l'Afrique du Nord, de l'Asie, ex-colonisés comme nous, tentent tous de bâtir des Nations à faire prospérer, les hommes méritants de Roland DONOU au Bénin, eux:

• ignorent encore la Vision LMA:

- notre LANGUE

- notre MONNAIE

- notre ARMÉE.

 

• Organisés en barons politiques de régions, ils  verrouillent par des lois scélérates l'accès à la vie Politique à tous les patriotes dignes.

• créent des clans d'intérêts financiers et mobilisent des jeunes affamés et abrutis à dessein qui les applaudissent au moindre passage de leur silhouette.

 

L' Afrique du xxieme siècle en général, le Bénin en particulier, doit sortir du carcan des élites compradores et dirigeants corrompus, fils, petits fils et arrières petits fils des Princes esclavagistes.

Ne votez donc plus pour un homme politique qui n'épouse pas la Vision LMA.

C'est très simple: demandez-lui de présenter son Attestation FRONT SOUVERAIN, de la Vision LMA. (AFS-LMA)

Sinon, rejetez ce candidat !

C'est ce qu'on appelle le vote du peuple

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

18mars2020

 

Lisez plutôt Roland DONOU👇🏾

🇧🇯 Chronique de Roland DONOU

Un quitus de plus pour assainir le pouvoir à la base:

« LE QUITUS DU MÉRITE ! »

(Ceux qui n'ont jamais brandi une preuve de succès ou de mérite notoires dans leurs propres activités ne devraient jamais être candidats dans un pays sérieux)

donouroland@gmail.com

97185051/ Lundi 16 Mars 2020

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S'il est paradoxal de confier le bistouri à un journaliste sportif pour faire de la chirurgie, de confier truelle et équerre à un ingénieur agronome pour construire les ponts et chaussées, il est normal que les hommes et femmes devant conduire la destinée des populations à la base ne soient pas des arrivistes, des cancres ou de théoriciens opportunistes.

Nous aurions trop demandé en exigeant que ce soient exclusivement les énarques, les gestionnaires, les apprenants et diplômés de sciences politiques les meilleurs candidats pour la gestion des collectivités locales, mais la gestion politique est une gestion managériale où peut exceller tout élu capable de réunir les compétences et de transmettre la dynamique de sa bonne vision du développement.

Une fois déjà, pour assainir le monde des aspirants au pouvoir, un instrument efficace avait été concu : l'acquisition du quitus fiscal. Nonobstant les critiques taxant cette mesure d'exclusion ou ayant été utilisée avec partialité, elle contraignit beaucoup de candidats à être en phase avec le fisc.

Cependant, un autre quitus devrait voir le jour pour déterminer le profil de qui peut diriger et de qui ne le peut pas, en fonction du palmarès et ce par l' enquête de moralité; il s'agira du quitus de mérite dont les résultats doivent être imposés aux partis en lice.

Sinon, au même moment où l'endurance dans le travail a permis à certaines personnes de se frayer un chemin illuminé vers le succès, malgré les vents contraires , d'autres, attentistes, ne rêvent aujourd'hui de s'en sortir que par le hasard des opportunités politiques, afin de confondre soient leurs cantines avec le fonds public soit le budget communal avec celui de leurs entreprises privées.

En tout état de cause, la politique, au lieu d'être le subterfuge des cancres, échéants ou grincheux sournois ayant échoué dans presque tout dans la société, devrait être le milieux propice où les valeurs de la cité seront mises en exergue afin que la lumière de leurs étoiles puisse inspirer les milliers de jeunes désœuvrés qui n'ont pas encore compris que la voie de la facilité est réservée aux traînards, oisifs et faiblards.

Normalement, dans un pays où presque tout est à refaire, les dirigeants, éclaireurs et guides, si nous rêvons de sortir des sentiers battus du sous-développement, devraient être les têtes qui incarnent la réussite.

Malheureusement, tout ce qui brille et tout ce qui a emprunté d'enjoliveurs espèrent se faire élire pour le plaisir de l'être alors qu'à côté des tares qui leur sont liés, la moindre formation en développement local ou en management de ressources humaines ou financières leur fait défaut.

Les fonds FADEC, les appuis des partenaires techniques et financiers ainsi que les fonds propres à mobiliser serviront-ils vraiment, dans ces conditions, à relever ce pays de son sous-développement ?

 

Un fou du marché de Zounkidja a vu un plat fumant de haricots dans les mains d'un marmot. Surpris, il dit: “De la bonne argile dans les mains de qui ne peut la pétrir. »

Des candidats modèles et compétents, il n'en manque pas. Pourtant !

 

Roland DONOU

LE PRINCE DU ZOUNKIDJA