FRONT SOUVERAIN : un "NOUS" de TAKOU qui tente de noyer le poisson. Un renversement de causalité
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FRONT SOUVERAIN : un "NOUS" de TAKOU qui tente de noyer le poisson. Un renversement de causalité
À QUI LA FAUTE SI CE N'EST NOUS-MÊMES LE PROBLÈME ?
Voilà le questionnement de Aboubakar TAKOU dans sa chronique de ce jour, pour tenter d'impliquer nos pauvres populations dans la mal Gouvernance de notre pays. C'est le voleur qui crie au voleur pour détourner l'attention. Une argumentation biaisée qui, aulieu d'indexer des institutions inefficientes fabriquées par les élites, jète le tort sur une population qui subit ces institutions.
Et si ce démon beau-parleur, c'était TAKOU lui-même....? 🤣
(lire l'intégralité de son texte en bas de page)
le FRONT SOUVERAIN a toujours récusé cette thèse accusatoire de: "NOUS-MÊMES" ou "un Peuple mérite les dirigeants qu'il a" . thèse qui tente de faire passer la victime pour coupable.(lisez lettre de bienvenu www.frontsouverain.org)
Le "NOUS" désigne qui ?
C'est un peu comme dans la phrase récurrente de "le Bénin NOUS appartient à NOUS tous!"
Ce "NOUS", c'est donc l'ensemble des béninois sans distinction.
Or, depuis 1960, et même un peu avant, jusqu'à ce jour, nous pouvons faire une distinction nette entre:
Nos élites d'un côté :
• 1 à 2% d'elites et de dirigeants beninois sorties de l'école coloniale dans la langue française et qui ont préempté la gestion de ce pays grâce à leur maîtrise de la langue française.
Nos peuples de l'autre,
• 98% d'aliénés à la langue française et qui ne comprennent pas de quoi l'administration et la gestion de notre pays sont faites à cause de cette langue imposée au pays tout entier.
1. C'est les élites qui sont les FAUTIVES.
• C'est elles qui ont recopié la Constitution Française et nous ont infligé le droit à la langue française au Titre I, art.1 de notre Constitution Béninoise.
• C'est elles qui ont prostituée la jeunesse et les populations par l'argent de la corruption et pollué la vie politique par les intrigues, les complots, les injustices sociales et le mensonge.
• C'est elles qui n'ont jamais pensé un autre système éducatif, autre que néocolonial et fondé sur la langue française déconnectée des réalités de nos sociétés et qui y induit des distorsions sociales de toutes natures.
• Enfin, c'est elles qui ont extraverti notre économie et notre finance, adossées à la France et à l'Occident par le biai du FCFA.
2. Nos peuples (98%) ne méritent pas, mais subissent impuissants, leurs élites et dirigeants.
Vous comprendrez donc qu'à partir des comportements ci-dessus cités, vous ne pouvez produire qu'une société faites de personnes malempointes, désaxées, malorganisées, maléables, cretinisables, qui perdent le Nord et restent dans le sillage du comportement malsain de leurs élites et dirigeants qui sont eux, conscients de leurs rôles mais qui les trahissent.
Si TAKOU veut prêcher le faux pour avoir du vrai, le FRONT SOUVERAIN l'accuse de faire partie des élites qui ont compris leurs responsabilités, mais qui les noient comme du poisson dans l'eau.
"NOUS" ne pouvons être tous Responsables et Fautifs. Le rôle de l'élite est de tracer et de baliser le chemin que le Peuple doit suivre pour construire son destin. Si ce projet échoue et crée le chao, le Peuple (98%), laminé, accablé, brimé ne peut être à la fois tenu pour responsable. En l'occurrence ici au Bénin, le Peuple victime, ne peut être tenu responsable des luttes d'intérêts que se menent Yayi,Talon, Ajavon, Soglo, Komi KOUTCHE et autres thuriféraires.
Au contraire, le Peuple souffre parce que ces élites se mènent une lutte de défense de leurs prébendes au point d'oublier les questions fondamentales à se poser pour le bien du pays et pour le bien-être de tous !
Le cas est le même dans la plupart des pays d'Afrique Noire, surtout francophones. Ce qui aboutit à des Gouvernances de vengeance, à des modifications de la Constitution pour s'accaparer du Pouvoir et le garder pour longtemps. Ce à quoi nous assistons ces jours-ci en Côte d'Ivoire, en Guinée, que nous connaissions au Togo et bientôt peut-être au Bénin !
"Le démon du caractère élastique du nombre des mandats Présidentiels en Afrique" comme le disait TAKOU lui-même, ce démon est bien celui qui s'est emparé des élites compradores et des dirigeants corrompus d'Afrique, dont Aboubakar TAKOU est l'un des griots.
• Aulieu de fabriquer des Vision de développement pour leur pays, ils ont fabriqué des Hommes dits Sauveurs du peuple qui propagent le culte de la personnalité, la soumission à des barons politiques de région, les achats de conscience, la crétinisation des masses etc....
• Aulieu de créer des partis politiques dignes du nom, ils empêchent par tout moyen leurs créations pour favoriser des Clubs politiques à leaders ethniques et régionalistes, pour embrigader les jeunes dans l'inculture, la servitude, la paresse et la médiocrité.
Nos pays ont besoin de sortir du système obsolète gestion néocolonial grâce à des élites éclairées et patriotes qui prendront appui sur la Vision LMA.
Djomaïxa CODO
Porte-Parole
FRONT SOUVERAIN
1nov2020.
Lisez plutôt Aboubakar TAKOU👇🏾
L'Afrique et son démon du caractère élastique du nombre des mandats présidentiels
À QUI LA FAUTE SI CE N'EST NOUS-MÊMES LE PROBLÈME
( Patrice Talon reviendra demander et faire un troisième voire même un quatrième mandat)
N'accusons plus nos présidents de vouloir s'éterniser au pouvoir. Mais plutôt notre complicité chacun à laisser faire des volontés personnelles, voire même démesurées des chefs. C'est cette complicité que nous payons.
Toute chose à ne pas confondre avec notre apathie qui, du reste, vient bien après cette complicité coupable.
Nous avons tous tort de croire qu'un président est un surhomme. Nos dirigeants sont comme nous. Ils éprouvent le même sentiment que nous.
Et comme l'a dit Pierre Corneille dans le Cid, " Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes. Ils peuvent se tromper comme les autres hommes."
Aussi, autant le bon sens ou la raison, est-il la chose la mieux partagée, j'ai bien peur que ce soit aussi le cas de l'instinct de conservation.
Nous avons tous une peur bleue de notre déchéance. Et faute d'institutions puissantes, rien ne rassure un président de son départ du pouvoir quant à ses arrières.
Il n'y a, en réalité, de promesses à faire à un chef d'État en exercice qu'il ne sera pas inquiété une fois hors de son cocon d'acier Présidentiel.
La seule garantie aurait été qu'il soit vraiment rassuré depuis sa prise de fonction par l'accueil réservé à ses caprices.. Qu'il soit rassuré que ses ordres durant son mandat n'ont jamais pu aboutir toutes les fois que ceux-ci étaient contraires à la loi.
Si un président est rassuré que lui-même voire son successeur, ne peut tordre le cou à la loi, fragiliser une institution de la république à son profit, il sera rassuré quant à sa sécurité une fois loin du palais présidentiel.
Autrement dit, les présidents africains s'accrochent au pouvoir plus pour leur vie après pouvoir que pour un amour du pouvoir présidentiel.
Faute d'homme de rigueur, d'homme responsable, de conviction, de foi en la république, digne et de confiance, nos institutions sont fragiles. Une fragilité qui profite au président en exercice pendant qu'il est là et dont il sait, servira à son successeur, pour le broyer.
Rassurons déjà nos présidents par nos actes qu'ils ne peuvent outrepasser leurs compétences et ils sauront qu'aucun autre à leur départ, ne pourra les inquiéter, et on verra leur réaction à leur fin de mandat.
Mais tant que régnera le spectre de l'incertitude sur la vie après le pouvoir, parce que le pouvoir du chef est si fort qui n'a pas de limite face aux institutions de la république, on ne finira jamais avec cette nébuleuse de révision de nos constitutions pour éterniser nos "rois".
Les exemples son là. *Biya, Gnassingbé, Condé, ADO*. Pensez-vous que c'est par amour pour le pouvoir que le béninois *Patrice Talon* qui semblait même avoir une aversion pour la fonction pour dire que 05 suffisent à faire le job, veuillent revenir ?
Qui peut le protéger d'une éventuelle colère de *Ajavon, Komy Koutché, de Lehady Soglo, de Yayi* si ce n'est lui-même, faute d'institutions fortes après qu'il a lui-même utilisé les hommes pour faire faire à ses installations ses volontés pour atteindre ses objectifs.
Arrêtons de toujours voir le verre à moitié vide et posons le vrai problème.
Tant que nous, le peuple, les hommes allons permettre aux dirigeants de s'appuyer sur nous pour tordre le cou aux institutions, ils ne prendront jamais le risque de quitter leur forteresse.
Que Talon veuille ou pas, il viendra demander un troisième mandat. Allez l'écrire.
Mandela avait été rassuré en son temps par tout et par tous. Il n'aura plus d'autres Mandela sans que chacun dans sa participation personnelle ne décide d'en fabriquer.
Ceci est ma modeste participation au problème d'élasticité du nombre des mandats sous les tropiques.