«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

la démocratie de 1990 est morte. Le Bénin peut encore surprendre

Pour clore tous les débats politiques sur les procès retentissants de Joël AÏVO et de Reckyatou MADOUGOU
Lisez absolument ceci:

Supplément à notre billet d'il y a bientôt un an le 10 février 2021

1. la fin du procès Joël AÏVO et de Reckyatou MADOUGOU, c'est le point final d'un processus dit de réforme politique, engagée par TALON dès 2016.

2. C'est une page politique qui se ferme au Bénin, celle du multipartisme intégral, de la démocratie de 1990 et le FRD (Front de Restauration de la Démocratie) de Joël AÏVO est bien illusoire.

3. c'est un phénix qui renaît de ses cendres: le CN2T (le Corps Néocolonial à 2 Têtes) qui sera incarné désormais par:

(UP, BR ) contre (FCBE, LD) càd :
TALON contre YAYI.
C'est, on dirait, le deal scellé entre les deux hommes par le simulacre de main-tendue de la rencontre à la Marina. Pour preuves:

1. YAYI Boni n'a pas dit un mot sur le procès retentissant de AÏVO et MADOUGOU, malgré sa demande écrite de libération des prisonniers, lue à la Marina.

2. Reckyatou MADOUGOU, candidate désignée des LD de YAYI Boni aux élections présidentielles de 2021, est désormais, sacrifiée au profit de Eric HOUNDETE

3. le verdict du procès de Reckyatou MADOUGOU, à peine prononcé, que le LD de YAYI Boni se déclare dans l'Oppostion légale mise en place par TALON

4. sans oublier que TALON, lors de sa tournée, a sollicité YAYI Boni, publiquement, qu'il donnera le récipissé à son parti, les LD

5. n'oublions pas que, à part Joël AïVO, candidat civil indépendant, les LD étaient les seuls à se désolidariser des partis de l'Opposition pour ne pas boycotter les élections présidentielles d'avril 2021, avant d'être récalé par le parrainage. Alors que les condamnations de la CADHP étaient des éléments importants en faveur du boycotte, pour toute l'Opposition

Les jeux flous du FCBE de YAYI Boni, scindé en deux parties pour devenir FCBE (Paul HOUNKPE) et LD (Eric HOUNDETE), sont désormais très clairs et traçables par leur trajectoire dans la dite Oppostion en marche depuis 2016 jusqu'à l'effondrement en 2021 de toute cette dite Opposition. YAYI BONI a affronté TALON pour défendre ses intérêts et ses intérêts de clans. Il a convié les peuples à sa lutte et ceux-ci se sont sacrifiés pour lui.
Il a perdu la bataille face à TALON son ami de 30 ans. Il a allumé le callumet de la paix avec TALON. Il reconsidère sa position et est entrain de redisposer ses billes. Tout comme son ami TALON avec (UP & BR), YAYI aura sous influence, lui aussi, deux partis politiques, (FCBE & LD). Et le "Djaman" du gâteau-Benin peut reprendre allègrement.

Ce n'est pas le système néocolonial qui prend fin, c'est un système néocolonial qui a résolu sa crise d'effondrement de 2015, et qui est entrain de s'adapter à un Nouvel environnement politique incarné par la naissance du FRONT SOUVERAIN, parti anti-système neocolonial pour lequel le combat peut se présenter, désormais, comme suit:

. FRONT SOUVERAIN
contre
. CN2T (UP-BR, FCBE-LD)

le Peuple adulte, saura choisir son camp

Voulez-vous comprendre ce qui s'est passé et la Nouvelle ère politique qui va s'ouvrir ? Lisez, ci-après, notre billet du 10 février 2021, il y a un an bientôt.

 

FRONT SOUVERAIN : la démocratie de 1990 est morte. Le Bénin peut encore surprendre. l'Afrique parle à travers Laurence NDONG du GABON.

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Dans notre pays le Bénin, pour mettre fin 

• aux injustices sociales,

• aux impunités,

• au népotisme

• aux délits d'initiés

• aux conflits d'intérêts

• aux conivences

• aux complicités

• aux détournements et 

• à la gabégie,

 la jeune génération doit comprendre d'où ces fléaux ont pris leurs sources sur ces trente dernières années, et se ranger résolument, du côté de la Vision LMA

Ces fléaux ont pris naissance dans le "Consensus" dit National à Valeur Constitutionnelle et inséré dans la démocratie de 1990

(lisez, ci-après, l'opinion de M. Philippe NOUDJENOUME)👇🏾

Ainsi "la Démocratie de 1990" a produit une Oligarchie qui nous a éclaboussée lors des élections présidentielles de 2016, et a conduit au Pouvoir autocratique de TALON dès 2018.

Si, aujourd'hui, le Président TALON peut annoncer fièrement avoir tué les partis politiques au Bénin, c'est qu'en réalité ceux-ci étaient déjà morts avant 2016 et étaient même en putréfaction.

D'ailleurs, c'est l'odeur de leur putréfaction qui est parvenu jusqu'aux initiateurs du FRONT SOUVERAIN et les fit réagir. Ainsi, après une réflexion globale sur l'Afrique Noire, ils en sont parvenus au Concept de la Vision LMA pour régénérer notre société sur de nouvelles bases anti-néocoloniales.

Pour les "Grands" Partis politiques de notre pays, rappelez-vous :

• le PRD qui vendit son logo à un parachuté, M. ZINSOU Lionel, sorti d'un chapeau magique.

• la RB qui était déjà branlante avec l'aile ZINZINDOHOUÉ

• le FCBE de YAYI, limé à la racine par l'homme d'affaires Patrice TALON, et qui était vomi par l'opinion en 2015-2016

• le RE de AZANNAÏ qui n'était que le Porteur de valise du même homme d'affaires.

• le PCB, presque sclérosé sous le poids de son âge et qui noue des alliances incertaines.

Dès 2015, rien ne tenait plus vraiment debout au sein de la classe politique rongée par les maux ci-dessus cités, conséquences directes de la nature-même de la dite Democratie mis en place en 1990.

Elle devrait mourrir, cette Démocratie de 1990. Et nous pensons que c'est le 4 février 2021 qui a scellé son cercueil avec le système de parrainage mis en place par TALON. (Référez-vous aux déclarations du député SOUWÏ concernant la fiche de parrainage)

Le 6 février dernier à Porto-Novo, main dans la main, avec l'un de ses complices de longue date M. Adrien HOUNGBEDJI (pour ne pas le nommer), le Président TALON peut clamer haut et fort, qu'il a tué tous les partis politiques. 

A présent, nous sommes donc bel et bien dans une autocratie aux mains d'un groupe d'Oligarques qui se sont empressés de verrouiller l'accès à l'animation de la vie politique par des lois scélérates, des lois drônes et abradabrantesques. Ces Oligarques disent opérer des réformes. Le FRONT SOUVERAIN dit que c'est des arrangements pour garder le pouvoir conquis, le plus longtemps possible.

Ecoutez plutôt : J'espère que nul ici ne pense et n'a pensé, que les réformes ont été de nature à tuer le PRD !....Les réformes politiques ont été de nature à tuer tous les partis politiques existants. Je l'affirme,  et j'assume.(c'est du Président TALON). Ce qui montre clairement la duplicité de ces hommes politiques et la complicité TALON-HOUNGBEDJI dans toutes ces dites réformes.

 Notre pays mérite mieux !

Après 500 ans de malheurs, c'est d'une politique saine, transparente et réparatrice qu'a besoin nos peuples. Ce n'est plus de Gouvernances de vengeances et d'intrigues

Le Peuple écarté depuis 1990, malmené et crétinisé tout au long de ces trente dernières années, et actuellement accablé, affamé, et réduit au silence, acceptera-t-il longtemps cet état de fait ? 

Grâce à la Vision LMA , le FRONT SOUVERAIN pense que Non !

L'Oligarchie, scindée en deux clans rivaux et luttant en son propre sein, est comme le ver qui est déjà dans le fruit, et qui, inévitablement, pourira le fruit. Le fruit ici, c'est le système obsolète de gestion néocolonial.

Aucun clan ne pourra gagner durablement face à l'autre.

Aussi, pour une paix nécessaire et durable, pour nos peuples qui payent toujours le plus lourd tribu des conflits, le FRONT SOUVERAIN propose depuis 2015 une CPN (Conférence Patriotique Nationale) pour la Vision LMA. 

Une vraie porte de sortie pour changer de paradigme, renverser la vapeur, et créer une Nouvelle Ère d'Espérance pour nos Peuples, la (NEEP).

Le Bénin peut encore surprendre, et en mieux !

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

10fevr2021

 

Lisez plutôt NOUDJENOUME👇🏾

*OPINION DU PROF PHILIPPE NOUDJENOUME SUR L’ILLUSOIRE CONSENSUS OU A PROPOS DES DEBATS SUR LE CONSENSUS*

   *Le débat sur la notion de « consensus » depuis la Conférence nationale devient un serpent de mer qui va et vient et imbibe l’essentiel des discours politiques et prétendument juridiques officiels. »*

 *Mais quel est le contenu de ce concept ?*

 

« Au moment du déroulement de la Conférence, il y avait, réunis à l’Hôtel PLM-Alédjo, deux forces qui se faisaient face : le groupe du pouvoir incarné par Kérékou avec son appareil du PRPB déchu par le mouvement populaire, son gouvernement avec les Robert Dossou et autres Batoko Ousmane, appuyé de l’Armée avec les Azonhiho D. Martin, d’un côté et de l’autre, les invités de Kérékou, les Anciens Présidents de la République (Ahomadégbé, Maga, Zinsou Derlin) et toutes leurs équipes, quelques syndicalistes et intellectuels, « des personnalités » ayant à leur tête Mgr de Souza Isidore.

L’enjeu était le suivant : le deuxième groupe sous la houlette de Mgr depouvoirr voulait arracher le pouvoir pacifiquement à ceux qui sont au pouvoir en s’appuyant sur le mouvement insurrectionnel demeuré en dehors de la Conférence et en agitant la menace de ce mouvement insurrectionnel appelé « la rue. » La phrase sacramentelle de de Souza « Plaise le Ciel qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse et ne nous emporte dans ses flots » n’avait pas d’autre signification. Les deux camps étaient donc unis autour d’un intérêt commun : éviter coûte que coûte la révolution qui avait commencé le 11 décembre 1989 et qui grondait au dehors (avec des objectifs précis : la reconnaissance des libertés démocratiques générales déjà conquises, la punition des criminels politiques et économiques et l’indépendance réelle du Bénin du joug de la France), révolution désignée à l’époque sous l’appellation de « la rue ». C’est cette menace de la révolution, en cas d’échec de ce Forum, qui servait de ciment d’unité entre les participants à la Conférence et qui a conduit à l’entente scellée entre les deux groupes sous le nom de « consensus ». Cela consiste, de la part de ceux qui sont au pouvoir avec Kérékou en tête, à céder du pouvoir (déjà affaibli sinon renversé) tout en sauvegardant leur impunité de tous les crimes de sang, des crimes économiques, commis par eux, contre le pays et le peuple, pendant deux décennies. L’acte emblématique de ce consensus exprimé sous le mot d’ordre de « tolérance » a été réalisé avec le vote par le HCR de de Mgr de Souza d’une loi portant immunité personnelle accordée à Mathieu Kérékou et aussi en réalité aussi à ses sbires.

 Ainsi est instauré le système d’impunité. « Tu me protèges de la colère du peuple et je te laisse le pouvoir », tel est le deal. Voilà l’essence du « consensus » intervenu à la Conférence nationale qui signifie l’union des groupes de la Conférence nationale contre une partie non négligeable du peuple non participant à ce Forum, et représenté par le PCD (Parti Communiste du Dahomey) et la Convention du Peuple avec les multiples « Comités d’Action et Bureaux de liaison » non invités à la Conférence et qui l’ont traitée de « marché de dupes ». Comme on le voit, le consensus ainsi obtenu n’est nullement l’unanimité mais une décision d’un groupe (en fait minoritaire) contre un autre (majoritaire). «La paix sociale et la cohésion nationale », « la stabilité des institutions… » du Pr Holo, obtenues pendant ces trente ans par ce « consensus » l’ont été au détriment du peuple (par l’impunité des criminels, la corruption généralisée, les vols, pillages, assassinats restés impunis).»