«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

UN DEBAT D'APOTHICAIRE PENDANT 90 BONNES MINUTES

J'en étais soulé !



 Les peuples du Bénin n'ont pas encore leurs vrais Hommes d'Etat, à la tête d'un vrai État doté d'une Vision politique claire nette et précise.



J'ai suivi un débat d'apothicaire entre Maître AGBODJO et M.Wilfried HOUNGBEDJI représentants respectifs de YAYI et de TALON; les deux hommes qui ont pris les béninois en otage politique depuis bientôt 20 ans...



Sans perspective claire pour l'avenir du Bénin, les deux clans TALON-YAYI sont toujours dans la politique de vengeance à travers des bilans de chiffonniers. Tous deux, du même CAMP néocolonial, chacun s'est efforcé pour nous montrer, que son clan est le plus vertueux.

Tel épaisseur de bitume construit, face à tel autre...etc...



La question c'est de savoir si cette médiocrité va continuer et pour combien de temps encore entre ces deux clans ?



  • Dix ans de gouvernance bientôt, et M. HOUNGBEDJI continue de défendre le bilan de TALON à travers le pouvoir révolu de YAYI.
  • Et, Maître AGBODJO représentant du parti LES DEMOCRATES de YAYI sur le plateau, sans aucune vision politique claire à présenter au nom de son parti, a passé 90 minutes à se chercher dans les propos de Wilfried HOUNGBEDJI et à défendre la politique de YAYI Boni d'il y a 20 ans bientôt 🙆🏽‍♂️

 


Voilà la calamité politique à laquelle notre pays est confronté, à force de ne pas se doter d'une vision politique claire nette et précise pour conduire la Nation.



Depuis 1990, chaque nouveau dirigeant cherche des espaces de gouvernance de vengeance entre les failles de la gouvernance qui l'a précédée. Chacun cherchant à se mirer dans les gadgets de réalisation de l'autre : << j'ai fait mieux que toi...>> et à l'autre de répliquer : << j'ai fait mieux que toi...>>



Si Maître AGBODJO a su, dès sa première prise de parole, planter le décor d'une gouvernance économique calamiteuse de la Rupture (nous avions publié récemment un tableau économique peu reluisant de la Rupture), tout le reste du temps, il s'est fait prendre au piège d'un débat conformiste, une discussion de palais, qui n'est pas sortie de la critique stérile des gouvernances de ces 20 dernières années.

 


Quel gâchis, surtout pour le talent de maître AGBODJO !



Quant à Wilfried HOUNGBEDJI, nous savions qu'il est passé maître dans les pirouettes pour éviter toute question qui exige une réponse de fond. À l'exemple de la question sur les ressources futures créées par le surendettement et sur les services de la dette..., la dette pour rembourser la dette.



Chèr(e)s compatriotes,


 

quel avenir voyez-vous que ces deux partis tracent pour le Bénin à partir d'un tel débat ?



 Quel est l'idéal tracé en dix ans et à remettre en flambeau pour un continuum d'Etat ?

 


Quelle suite prospective remettre comme un relais pour les actions de la gouvernance suivante, selon un idéal commun de consensus national ? 

Il n'y en a pas !



90 minutes de ces deux débatteurs ne nous ont pas éclairés sur ces points. 

(réécouter le débat svp: lien en bas de page).



Et pourtant, sur le plateau, c'est les représentants desdits deux plus grands partis politiques de la Mouvance et de L'Opposition au Bénin.



 Mais à quoi s'est limité ce débat ? 

  • Qui a emprunté plus que l'autre et comment il a dépensé ?
  • Qui a créé, et qui a détruit et recréé plus d'emplois que l'autre etc...etc...
  • Qui a le plus mis de l'ordre dans la vie politique du pays face à l'autre qui fut laxiste ? 

(De l'ordre mis dans le pays au prix d'assassinats, d'emprisonnement, les d'exils, de répression à tout va et de manque de liberté d'expression...)



Cher(e)s compatriotes,



Sans un audit contradictoire sérieux quelle preuve pouvons-nous avoir de ces discussions de chapelles ?

 


Est-ce sur un plateau de télévision que nous allons opérer les audits de gestion de l'un ou de l'autre, avec de simples statistiques sous main ?



 Ou alors, les débatteurs-complices veulent-ils nous étouffer avec des baratins ?



 Le poisson pourri par la tête.



Où est la transparence, vertu de l’intégrité, de la probité, symbole de patriotisme d'un gardien de bien public que doit être un Chef de l'Etat ? 



Depuis 10 ans, notre Président de la République refuse de déclarer son patrimoine. Et par voie de fait, ses ministres non plus ne déclarent pas aux peuples, leurs salaires. Alors que la loi sur le patrimoine des élus les y oblige. Ce qui devrait rassurer le citoyen sur la fortune à l’entrée et à la sortie du pouvoir, pour éviter les enrichissements illicites et autres conflits d’intérêts. Maître AGBODJO aurait pu marquer le coup en donnant le salaire des députés de LD mais il s'y est refusé, lui aussi, tout en dénonçant son vis à vis.



Le débat transpire l'hypocrisie et la tartuferie de part et d'autre.



Comment M. Wilfried HOUNGBEDJI peut-il justifier les nombreux gré à gré par le prétexte du pragmatisme ?



Nous sommes à la veille des élections et ces deux clans politiques ont repris les nombreux rassemblements habituels orchestrés pour crétiniser nos mamans et les jeunes appauvris; pour distribuer de l’argent et les fausses promesses de postes de travail etc…


 

Comment nous empêcher d'imaginer que c'est notre argent, l’argent du manque de transparence, l’argent des favoritismes et des détournements en cercles de complices, qui financent ces duperies de la population ?



Sur ce point, M. Wilfried HOUNGBEDJI aura du mal à nous convaincre. Le LD ne pourra en sortir les mains propres, non plus !



Le pire, les peuples maintenus dans l'illettrisme sont désormais acquis à ce vis moral de mauvaise gestion. 

M. Wilfried HOUNGBEDJI dit de la période électorale que c'est un moment de fête.

 


Qui la finance ?



Ainsi, les populations se préparent, déjà , psychologiquement à prendre de la poche des barons politiques, leur part du gâteau des détournements.

 


Voilà comment la médiocrité et la mauvaise gouvernance fabriquent des citoyens dépouillés de la conscience patriotique: << le djaaman >> pour utiliser le mot consacré par le Président TALON lui-même qui, mieux que quiconque sait bien décrire ce phénomène de pourrissement de la conscience sociale des citoyens par les politiciens.



Preuve que sa réforme politique est inutile, car lui-même n’a pas été, et n’est toujours pas un exemple de probité, et n'a pas cherché mieux, dans cette réforme, que d'engager un véritable processus d'accaparement du pouvoir qui lui aura pris les dix ans de sa gouvernance. Rien que ça !



 Nous avons un défaut collectif de méthode et de cohésion pour organiser la gouvernance de notre pays afin d'avoir un État solide.



À l'approche des élections, n'est-ce pas des perspectives d'avenir qu'il faut débattre, et cela , sur des bases concrètes de la gestion politique, économique et sociale ?



Il n'est donc plus rare d'entendre dire par les citoyens que les élections ne servent plus à rien, sinon à un tour de passe-passe pour remettre les mêmes en selle.



J'ai assisté à un débat décevant à l'image de la politique des deux clans et de leurs actuelles partis politiques UPR-BR et LD, sur ces 20 dernières années.



Au-delà de la gouvernance TALON-YAYI de ces 20 dernières années, le FRONT SOUVERAIN a conclu, depuis 2016, que c'est notre système d'Etat, dans sa globalité, qu'il faudra changer. Et le FRONT SOUVERAIN a proposé la Vision LMA 

  • notre LANGUE
  • notre MONNAIE
  • notre ARMÉE


Armée Continentale Dotée de son Industrie (ACDI)



De ce point de vue, ce n'est plus d'une simple alternance à la tête du pays qu'il faut, à travers quelques élections; mais d'une alternative au système obsolète de gestion néocolonial. Un véritable changement de paradigme.



L' échec patent de la réforme politique injuste et abracadabrantesque opérée par TALON sur ces dix ans, en est la preuve.

 


TALON s'est servi des faiblesses politiques structurelles des gouvernances passées, pour s'arroger une gouvernance autocratique, exclusive, injuste, répressive, et opaque.



D'ailleurs, Il s'est arrangé pour remettre en selle son acolyte de vieilles dates YAYI, lui a permis un parti politique LD dont il en a fait l'opposition principale au détriment de tout le reste de la classe politique.



C'est la cause de ce débat médiocre, un débat de palais, qu'ils nous ont livré; sans perspective, sans défis, sans idéal. Un débat de l'entre-soi de deux clans d'un même CAMP , 

le CAMP Néocolonial.



Nous sommes à la veille de nouvelles élections dont les normes de déroulement ont été taillées sur mesure pour ces deux clans TALON-YAYI.

Une sorte de bicéphalisation de notre système partisan et qui risque de s'installer à la tête du Bénin, pourrir le débat public et par voie de fait, aggraver la médiocrité dans la gouvernance dans notre pays.



Le FRONT SOUVERAIN, tous les Panafricanistes et Souverainistes du Bénin, exigent des ASSISES NATIONALES pour congédier ce système néocolonial bus, hérité de la colonisation, et dont l'oligarchie est rampante.

 




Djomaïxa CODO


Porte-Parole


FRONT SOUVERAIN


27juil2025



 PS: Si vous le souhaitez, prière réécouter ce débat à la lumière de notre analyse.


https://youtu.be/bc1DkKXMKqQ?si=vtd465s-w6YYyRNX