«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN: ce qui est primordial pour l’Afrique ici et maintenant, c’est une ARMÉE CONTINENTALE dotée de son industrie plus une MNL

FRONT SOUVERAIN: ce qui est primordial pour l’Afrique ici et maintenant, c’est une ARMÉE CONTINENTALE dotée de son industrie plus une Monnaie Nationale Locale (MNL) pour chaque pays.

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 Allassane Dramane OUATTARA, Président de la Côte d’Ivoire, n’est pas sur cette longueur d’onde. Décryptage

Écoutez son interview à la sortie de l’Elysée et concernant la dite monnaie communautaire ECO.

 

Point par point

• « Aucune monnaie n’est condamnée. »

Sous-entendez, même avec l’ECO le FCFA n’est pas mort. Le FCFA se porte bien en CI pour OUATTARA et son clan. Donc OUATTARA s’en fou des autres pays.

• « les Chefs d’Etat ont décidé de mettre en place une monnaie qui s’appelle ECO, et nous allons mettre en place une monnaie qui s’appellera l’ECO. »

Voilà qui est dit sur un ton paternaliste et péremptoire. Nos peuples n’ont pas été consultés. Or, la monnaie est le symbole de leur travail quotidien, le symbole de la santé économique de leur pays. Et quelques individus se réunissent, souvent sous influences extérieures, et décident, du destin de plusieurs centaines de millions de personnes sans s’en soucier. C’est ce qu’on appelle un système néocolonial. Ce qui est bon pour eux, leurs clans et aux prédateurs étrangers, doit être bon pour le peuple. Même si le Peuple va en souffrir il ne peut rien faire !....célèbre formule non ?

Ensemble avec le FRONT SOUVERAIN, nous devons refuser cette façon paternaliste de nos élites compradores et dirigeants corrompus de conduire les affaires de nos Pays.

• Lapsus, «une monnaie qui s’appellera ECO, c’est ça les vœux des populations »

Sous la pression populaire de nos luttes (FRONT SOUVERAIN et les Mouvements NON AU FCFA), OUATTARA et ses paires, rattrapent la balle au bond. Mais, au lieu d’enterrer le FCFA ils ont décidé de changer de nom pour tromper notre vigilance.

Ce qui est urgent, c’est d’arrêter la saignée à blanc de nos peuples par le FCFA. Et chacun doit créer sa monnaie dans son pays, puisque les critères de convergence sont loin d’être atteints et cela ne sera pas pour demain.

Ainsi chaque pays va expérimenter sa propre monnaie en construisant progressivement des convergences entre États.

Ce qui est primordial et urgent sur le plan communautaire, c’est une ARMÉE de DÉFENSE CONTINENTALE dotée de son industrie pour défendre le plus vaste continent de la planète avec des millards d’hommes, de femmes et d’enfants à protéger.

 

• lapsus « de nombreux pays ne respectent pas les critères de convergences ».

Si OUATTARA lui-même le dit, sur la base de ce constat, comment peut-on avoir une monnaie qui inspire confiance sur le marché financier ? Une monnaie qui sera respectable et respectée ?

Ce qui risque de se passer:

Quelques pays de la zone se sentant forts, finiront par développer des attitudes impérialistes sur les autres.

A terme, l’ECO sera une monnaie du grand désordre ou une monnaie impériale sur les pays moins bien préparés à cette communauté.

• il faut que les critères de convergences soient atteints avant d’aller à la monnaie commune. C’est une certitude. Mais nombreux sont les non-convergents.

LES CRITÈRES CONVERGENCE

Cela dépend de la volonté de chaque État.

• bonne gestion

• bonne gouvernance

• maitrise des déficits

• maîtrise de la dette.

Prenez chacun de ces éléments et étudiez-les dans chacun des 15 pays concernés.

Dans le système de gestion néocolonial, aucun des 15 pays ne peut jamais les atteindre à la fois.

Par conséquent, il faut d’abord mettre fin au système de gestion néocolonial grâce à la Vision LMA, pour pouvoir jeter les vrai bases d’un développement authentique qui ne ruinera pas l’Afrique. Faire le contraire, c’est faire du mimétisme et céder à la pression occidentale pour introduire l’ECO, comme un Cheval de Troie pour redécouper et de recoloniser l’Afrique.

 

La jeune génération africaine doit accepter de bâtir son pays et l’Afrique dans la douleur, peut-être, mais pour une Grandeur certaine.

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

11juillet2019