«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

Yves OGAN, une de nos élites patriotes sort du bois, donne de la voix pour que le Bénin frappe sa MONNAIE

Hommage à nos élites patriotes convaincus. Yves OGAN DSL à l'Assemblée Nationale en sera un, par cet entretien.(voir la vidéo)

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La déclaration de Maître OGAN à elle toute seule, lave déjà l'affront dont nous couvre le FCFA depuis 75 ans, et le déni de Souveraineté dans lequel les élites compradores et dirigeants corrompus ont laissé nos pays depuis 1960.

TALON s'aura-t-il aller encore plus loin avec le FCFA que le simple fait de tiquer sur la magouille de l'ECO par OUATTARA et MACRON ? Cest l'histoire qui nous le dira. Mais s'il s'engage à aller plus loin, le FRONT SOUVERAIN sera vent debout, comme un seul Homme derrière lui, pour la Vision LMA

- notre LANGUE

- notre MONNAIE

- notre ARMÉE

Aussi, non seulement le débat du FCFA doit être amené devant le parlement, mais le dernier mot doit revenir à nos peuples sur la question de sa Monnaie.

 L'argent, c'est le peuple, c'est son sang, c'est le fruit de son travail, c'est sa vie.

 Alors, que préconise le FRONT SOUVERAIN ?

 Deux possibilités, sur lesquelles insiste le FRONT SOUVERAIN depuis 2017, pour aller plus loin et plus vite, vu le poids du FCFA sur notre économie et sur notre développement depuis 1945.

le postulat des ces 2 possibilités: quitter au plus vite la zone FCFA , quoi que cela puisse nous coûter aujourd'hui.

1. bâtir avec les pays de la CEDEAO une monnaie commune (ne jamais l'appeler ECO. Les peuples trouveront un nom à leur Monnaie).

2. bâtir notre Monnaie Nationale Locale (MNL) 

Maître Yves OGAN, Directeur des Services Législatifs de l'Assemblée Nationale qui a été très clair et très précis dans son explication sur les mécanismes du FCFA a insinué ces deux possibilités. Et n'allez pas imaginer qu'il est un militant caché du FRONT SOUVERAIN. C'est un patriote, et nous diffusons nos idées dans les masses sur le terrain et parmi les intellectuels sur les réseaux sociaux, depuis bientôt cinq ans.

Néanmoins, au FRONT SOUVERAIN, nous avons toujours écarter la première possibilité au profit de la deuxième.

notre postulat : un esclave qui fuit un Maître pour aller se vendre à un autre Maître demeurera toujours un esclave

Une Souveraineté ne se partage pas, sinon elle est bientôt détruite: (c'est écrit au Fronton de notre parti politique et son site internet www.frontsouverain.org).

 Pourquoi ?

 1. Les conditions de convergence seront très difficiles à réunir dans l'immédiat, surtout entre deux systèmes néocoloniaux anglophone et francophone très divergents, et qui, de plus, n'ont jamais fini leur guerre de cent ans. Une monnaie commune, encartée dans ces deux systèmes à l'intérieur de la CEDEAO, risque de plomber une jeune Monnaie. Or une Monnaie, c'est la confiance, la confiance sur un Marché. La jeune Monnaie Commune risque de traîner un boulet au pieds car nous serons pris en otage par la lutte entre la France et le Royaume-Uni. Lutte qui risque de déteindre sur nous, nos relations séculaires avec chacune des deux puissances obligent.

2. Les pays anglophones ou autres qui sont hors de la zone FCFA dans la CEDEAO ont déjà expérimenté leurs Monnaies et ont déjà une longueur d'avance sur nous, par rapport à la gestion et à la maîtrise de leurs Monnaies ainsi que de leurs flux financiers. 

Notez que les pays n'ont pas d'amis, mais que des intérêts. Si nous sommes trop faibles dans une union, nous serons traités comme les derniers de la classe. Ainsi pourra naître des divergences entre les pays de la monnaie commune CEDEAO.

3. Notre ancien Maître, la France, et nos prédateurs de tous ordres seront à l'affût de nos divergences pour nous ramener, comme des esclaves en perdition, dans leur écurie.

 Pour ces trois raisons, il nous faut bâtir, ici et maintenant, notre MNL dans le but:

1. d'arracher cette part de notre Souveraineté à la France.

2. d' expérimenter notre Monnaie, maîtriser nos flux financiers et contrôler notre économie donc notre développement.

3. de chercher des affinités, des convergences avec d'autres pays du Continent Noir qui seront prêts avec nous pour une Monnaie Commune. 

Donc la monnaie commune se fera dans un second temps de notre processus d'émancipation.

Très important

Ce qui est à bâtir ici et maintenant, en créant notre MNL et en quittant le FCFA, c'est créer une ARMÉE CONTINENTALE dotée de son industrie. C'est une nécessité vitale pour les Nations des pays libérés du FCFA et qui veulent avancer vers une intégration de leur marché pour une émancipation réelle.

A la place d'une Monnaie Commune de la CEDEAO, c'est une Armée Africaine Commune (AAC) qu'il faut chercher à bâtir à tout prix d'abord. S'en suivra naturellement la Monnaie Commune.

 Revenons, pour finir, sur le brillant exposé de Maître OGAN:

<< Le FCFA ne doit plus exister en conséquence de ce que le parlement français a voté >> 

Nous disons Non ! Que les Français le veuille ou pas, le FCFA devrait mourir et il l'était déjà avant le vote du parlement français. La France n'était plus dans la situation que d'acter cette mort, même si l'enterrement n'est pas encore fait. Seule la lutte paye et c'est le lieu de rendre hommage aux militants du FRONT SOUVERAIN, à Urgence Panafricaniste, aux différents activistes et personnalités des mouvements NON au FCFA. La situation n'est simplement plus tenable pour la France.

Et derrière le FCFA, nous sommes déjà dans les starting-blocks pour que nos écoles abandonnent la langue française.

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

27dec2020.