«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN : évitons les raisonnements biaisés

FRONT SOUVERAIN : évitons les raisonnements biaisés

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I. « Nous devons arrêter de dire: c'est le colon..c'est MACRON,.. l'esclavage.... c'est l'église etc....etc...etc...»

Si nous arrêtons de dire cela, Monsieur, on dira quoi ? Applaudir peut-être ?

 

II. « Nous devrons dire que c'est les noirs, c'est les Africains, c'est les assassins de Sankara, les traîtres de BEHANZIN, de GBAGBO, KADHAFI etc...etc...etc.. »

Nous devrons dire que s'il n'y a pas d'Africains irresponsables, il n'y aurait pas de méchants blancs. Très bien!

Sauf que, Mis côte à côte comme cela, ces deux arguments (I) et (II) paraissent seulement  vrais.

Mais c'est du sophisme

 

Premièrement

Ce sophisme est pour minimiser les génocides, les atrocités, la domination barbare et l'exploitation de notre continent par le Colon.

Ce sophisme est juste utile pour  trouver des situations atténuantes aux actions conscientes et mûrement réfléchies des Colons pour avilir le Noir et écrasé une Afrique alors innocente. (Cherchez sur internet et lisez le débat au parlement français entre Georges Clémenceau et Jules Ferry en 1885).

Deuxièmement

Ce sophisme cache un état d'esprit faible qui se refuse de regarder en face un prédateur qu'il juge trop fort à affronter. Cette stratégie du faible lui permet de baisser la tête mais en pointant son doigt accusateur une cible annexe qui n'est point la cause du mal, mais sa conséquence. Ainsi, il faut se taire sur le Colon et discourir sur le Noir Africain, en étalant au maximum ses vilains défauts que le Colon n'a point.

Troisièmement

Enfin, ce sophisme cache une volonté secrète d'amnistié le prédateur Colon pour tenter d'en faire un ami qui pourtant ne nous épargnera jamais... Simplement parce qu'il est notre prédateur et nous resterons toujours sa proie. Donc c'est à nous qu'il reviendra toujours de nous défendre pour lui échapper.

 

Par conséquent, comment faut-il présenter les situations (I) et (II) sans passer par des biais argumentatifs ?

1. Il faut dire haut et fort que le Prédateur est prédateur avec ou sans complice, car c'est sa nature qui l'y contraint.

Et comme nous ne sommes pas des animaux sauvages dotés plus d'instincts que de raisons, il faut dénoncer acharnement les actes barbares, criminels, inhumains que commettent ces hommes blancs, jusqu'à ce que leurs raisons prennent le dessus sur leurs bas instincts de prédation.

Dénoncer...dénoncer .... dénoncer, ne jamais arrêter, car le prédateur n'aime pas qu'on sache où se trouve sa tanière ni à quel moment il se met  à l'affût pour bondir. Il n'aime pas trop qu'on attire l'attention sur ses actes. Il n'aime pas avoir à se culpabiliser ou se trouvé en dissonance psychologue par rapport à ses propres valeurs ou morales.

 

Donc nous ne devons pas arrêter de dénoncer tout ce que vous contestez ( Colon, Macron, etc...) car leur prédation peut changer de forme, elle recommence sous une autre apparence, en cherchant et en trouvant d'autres traîtres et d'autres irresponsables. Cela relève de la nature humaine cupide.

 

2. Tout en dénonçant le Colon, il faut s'organiser à l'intérieur de nos territoires pour anéantir les traîtres et donner à nos concitoyens une éducation civique et patriotique qui les rende responsables de leur propre pays.

 

Pour cela,

Ne votez plus pour un homme politique qui n'épouse pas la Vision LMA ! Ce serait un 1er pas.

Par exemple, c'est parce que Jules Ferry a réussi à construire une École Coloniale dans la langue française dans les colonies françaises, que la France s'est assurée une source presqu' intarissable d'élites compradores et de dirigeants corrompus, connues sous le nom de FrançAfrique.

 

Conclusion

• Le but n'est pas de s'autoflageller en disant taisez-vous. La condition du noir n'était pas à la hauteur de résister à l'assaut du Blanc. Le noir a succombé et le blanc a réussi à faire de lui ce qu'il veut.

• le but maintenant, bien sûr, c'est de sortir des lamentations et des victimisations vaines et sans fin, pour s'engager dans des actions concrètes, dignes, cohérentes, efficaces et organisées afin de reprendre l'initiative politique, économique, et sociétale à l'intérieur de nos pays et sur tout le Continent. Et c'est en répétant notre histoire, inlassablement, qu'on y parviendra. Pas en se taisant sur leurs causes premières.

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

26avril2020