«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN : le Covid-19, dit Corona virus est un virus intelligent, sélectif et discriminant. Il épargne le Bénin

FRONT SOUVERAIN : le Covid-19, dit Corona virus est un virus intelligent, sélectif et discriminant. Il épargne le Bénin

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Notre réflexion part de l'analyse   de l'italien Raffaele MORELLI, qui, entre autres dit ceci:

«....avec le cosmos et ses lois,... nous avons une dette excessive.. .»  (le texte est en bas de page).

Au FRONT SOUVERAIN, on nous pose souvent la question sur ce qu'est notre vision économique de la société. Est-elle capitaliste, libérale, socialiste, communiste etc... càd, tout ce que nos élites sorties de l'école coloniale dans la langue française ont pu ramasser, ou à peu près compris des théories et pensées du monde occidental moderne.

Le FRONT SOUVERAIN répond souvent: «l'Afrique, grâce à la Vision LMA doit innover...»

Nous refusons donc qu'on nous enferme dans des termes ou des concepts qui ne sont pas imaginés par nous, et surtout pas pour servir la cause d'une vision du monde africaine.

Ce n'est pas l'Occident capitaliste qui a inventé le commerce.

Au FRONT SOUVERAIN, nous ne croyons pas:

• au capitalisme sauvage

• à l'ultralibéralisme

• au néo-libéralisme occidental tout puissant et

• surtout pas à la globalisation qui ferait perdre à la planète ses diversités, ses spécificités et multiplicités.

Mais comporte un très grand risque, la propagation rapide, exponentielle de toutes sortes de maladies et déviances économico-socio-politiques émanant des foyers de puissances néo-libérales.

Le FRONT SOUVERAIN développera, sur le plan économique le changisme

 

Quelques constats sur le Corona virus ou Covid-19 dans notre société néo-libérale

1. La région Nord de l'Italie qui est la plus touchée par le Corona virus, est en même temps la plus industrialisée, la plus riche, la plus développée. La région sud,  étant la plus pauvre, la moins développée et donc la moins touchée par Covid-19.

2. Wuhan, épicentre de départ du virus Covid-19, est l'une des régions chinoises les plus industrialisées.

3. D'un seul coup, MACRON l'ultra-libéral invétéré, à cause de Covid-19, prononce un discours à la Nation. Face à l'ampleur de la crise, il fut contraint d'adopter un ton plus humain dans un discours plutôt social-libéral. Et les USA de TRUMP sont en passe, eux aussi, de comprendre ce qu'on appelle la prise en charge généralisée des soins médicaux. Merci Covid-19.

4. Macroscopiquement, à l'aide d'une carte du monde, rendez-vous compte que c'est les pays dits les plus riches, les plus développés qui constituent les foyers mondiaux de cette pandémie de Covid-19.

5. L’Afrique et l’Amérique du Sud, sont relativement peu touchées par Covid-19.

6. Et pour finir, et comme si le Covid-19 était un virus intelligent, un métronome des lieux d'accumulation de richesses superflues, ou d'IDH élevé ou très élevé, il a évité le Bénin, pays très pauvre, accablé économiquement et politiquement. C'est le seul pays du golfe de Guinée avec zéro cas enregistré de Covid-19, au 13 mars 2020.

(Vérifiez, carte de l'OMS ci-jointe en page de garde)

La nature a ses lois, que les lois humaines ignorent.

Parce qu'avec le cosmos et ses lois, nous devons rééquilibrer la relation Homme-Nature-Environnement.

En Afrique, grâce à la Vision LMA nous pourrons le faire et bâtir une économie relationnelle changiste authentique axée sur le bien-être de chacun et de tous

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

14mars2020.

 

Lisez plutôt M. MORELLI👇🏾

 

Coronavirus :

Par Raffaele MORELLI, psychiatre et psychothérapeute italien

« Je crois que le cosmos a sa façon de rééquilibrer les choses et ses lois, quand celles-ci viennent à être trop bouleversées.

Le moment que nous vivons, plein d’anomalies et de paradoxes, fait réfléchir…

Dans une phase où le changement climatique, causé par les désastres environnementaux, a atteint des niveaux inquiétants.

D’abord la Chine, puis tant d’autres pays, sont contraints au blocage ; l’économie s’écroule, mais la pollution diminue de manière considérable.

L’air s’améliore ; on utilise un masque, mais on respire…

 

Dans un moment historique où, partout dans le monde, se réactivent certaines idéologies et politiques discriminatoires, rappelant avec force un passé mesquin, un virus arrive, qui nous fait expérimenter que, en un instant, nous pouvons nous aussi devenir les discriminés, les ségrégués, ceux qu’on bloque aux frontières, qui amènent les maladies.

Même si nous n’y sommes pour rien.

Même si nous sommes blancs, occidentaux, et que nous voyageons en première classe (= complexe de toute puissance)

Dans une société fondée sur la productivité et la consommation, dans laquelle nous courons tous 14 heures par jour après on ne sait pas bien pourquoi, sans samedi ni dimanche, sans plus de pause dans le calendrier, tout à coup, le «stop» arrive.

Tous à l’arrêt, à la maison, pendant des jours et des jours.

À faire le compte d’un temps dont nous avons perdu la valeur, dès qu’il n’est plus mesurable en argent, en profit.

Sait-on seulement encore quoi en faire ?

Dans une période où l’éducation de nos propres enfants, par la force des choses, est souvent déléguée à des figures et institutions diverses, le virus ferme les écoles et nous oblige à trouver des solutions alternatives, à réunir les mamans et les papas avec leurs propres enfants.

Il nous oblige à refaire une "famille".

Dans une dimension où les relations, la communication, la sociabilité, se jouent essentiellement dans ce non-espace du virtuel des réseaux sociaux, nous donnant l’illusion de la proximité, le virus nous enlève la proximité, celle qui est bien réelle : personne ne doit se toucher, pas de baisers, pas d’embrassades, de la distance, dans le froid du non-contact.

Depuis quand avons-nous pris pour acquis ces gestes et leur signification ?

Dans un climat social où penser à soi est devenu la règle, le virus nous envoie un message clair : la seule manière de nous en sortir, c’est la réciprocité, le sens de l’appartenance, la communauté, se sentir faire partie de quelque chose de plus grand, dont il faut prendre soin, et qui peut prendre soin de nous.

La responsabilité partagée, sentir que de nos actions dépendent, non pas seulement notre propre sort, mais du sort des autres, de tous ceux qui nous entourent. Et que nous dépendons d’eux.

Alors, si nous arrêtons la "chasse aux sorcières", de nous demander à qui la faute et pourquoi tout ça est arrivé, pour nous interroger plutôt sur ce que nous pouvons apprendre, je crois que nous avons tous beaucoup de matière à réflexion et à agir.

Parce qu’avec le cosmos et ses lois, de manière évidente, nous avons une dette excessive.

Il nous le rappelle au prix fort, avec un virus.