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FRONT SOUVERAIN: une histoire du Bénin en train de se faire sous nos yeux.

«Irrégularités sur les listes de la Mouvance : Talon face à l’histoire» Matin Libre, 4 mars 2019

MEDIAPART BÉNIN PRIVILÈGE

A la rencontre avec l’Opposition lundi 25 février dernier, le chef de l’Etat a opposé à ses vis-à-vis l’argument du respect des lois contre la non-délivrance du certificat de conformité aux partis de l’Opposition. L’opposition a beau fait d’attirer son attention sur le fait que ledit certificat de conformité, une décision de la Cour constitutionnelle, ne se fonde sur aucune loi, il n’y a rien à faire, Patrice Talon soutient qu’il ne peut pas demander au ministre de l’Intérieur de fermer les yeux sur des irrégularités. « Si vous persistez à maintenir dans vos dossiers des pièces qui constituent de fausses déclarations, l’administration ne peut pas fermer les yeux dessus. Ce serait un péché parce que nous aurons montré que ce que nous exigeons de nos compatriotes, nous ne le faisons pas pour ceux qui dirigent (les politiciens; ndlr) », a déclaré Patrice Talon.

Après le dépôt des dossiers à la Céna, mardi 26 février, beaucoup d’irrégularités sont constatées sur la plupart des listes de la Mouvance. Outre des cas de tricheries dénoncés sur les listes de Moele Bénin et Prd notamment dans la 4e circonscription où la même personne se retrouve sur les deux listes, des voix s’élèvent pour dénoncer la présence des députés et ministre Prd sur les listes de l’Union Progressiste et du Bloc Républicain. Il s’agit entre autre des députés Augustin Ahouanvoébla, Badirou Aguèmon sur la liste des Progressistes, Edmond Zinsou, Paulin Gbénou et le ministre Jean-Claude Houssou sur la liste des Républicains. Ces députés et ministre qui ont quitté le Prd après la décision de Me Adrien Houngbédji de se retirer du Bloc Républicain n’auraient pas remplir les formalités de démission du parti arc-en-ciel avant d’être candidats sur la liste des partis du chef de l’Etat. Or, l’article 11 de la Charte des partis politiques stipule que nul ne peut être membre de plus d’un parti politique.

Contrairement au certificat de conformité qui lui, ne se retrouve dans aucune loi et qui est imposé aux partis, voilà des exemples palpables de non-respect des lois notamment la Charte des partis politiques et le Code électoral. Que va faire Patrice Talon? Va-t-il demander aux institutions en charge des élections de se conformer rigoureusement à la loi, ce qui, du coup, risque d’exclure de la course les partis Progressiste et Républicain ou va-t-il demander de fermer les yeux sur lesdites irrégularités et d’appeler seulement les partis à corriger les erreurs quand bien même la loi dit qu’une fois déposée à la Céna, aucune liste ne peut faire objet de modification ?

(M.M) Fin

Notre commentaire

Bien sûr que M. TALON est face à l'histoire. A force de tenter le diable par la ruse et la rage avec son éminence grise M.DJOGBENOU, ils (les deux), se retrouveront dans l'enfer de l'histoire.

  • fermer, maintenant, les yeux sur les irrégularités devant le Peuple entier ou
  • pousser à la non-tenue des législatives, ou tardives, ou bricolées ?

C'est une lourde Responsabilité qui marquera l'histoire de notre Pays.

Solution simple proposée par le FRONT SOUVERAIN:

  1. Abroger la loi scélérate sur la réforme des partis pour remettre la balle à terre. Car,  une loi scélérate par nature est déstabilisatrice de société.
  2. Convoquer une CPN (Conférence Patriotique Nationale) pour la Vision LMA car nous ne sommes qu'aux balbutiements des crises sociales qui nous guettent :
  • La très grande majorité de la jeunesse de notre Pays, diplômée ou pas, est au chômage.
  • notre Pays, ni notre Continent n'a encore abordé le virage de l'industrialisation, ni même celui d'une économie viable, stable et créatrice d'emplois.
  • les politiques de folklore, qui éloignent le débat national des vrais problèmes qui se posent à notre Pays, à notre Continent, doivent cesser.

Ainsi, pour éviter à notre Pays les pires convulsions, nous ferions mieux, à cette étape de notre histoire, de les conjurer en tournant cette page du système néocolonial qui n'a que trop duré depuis 1960.

A eux de jouer!

Djomaïxa CODO, Porte-Parole FRONT SOUVERAIN - 4 mars 2019