«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN : WADAGNI un Nostradamus béninois ?

 

Il voit plus loin que ses paires africains, mais sur un simple principe financier.

Le Bénin de TALON est vraiment en quête de gloire ou de notoriété de paille.

A-t-on besoin de sortir de HOWARD pour comprendre que annulation ou suspension de dette rime avec dégradation de confiance ou appréciation à la hausse du risque ?
 
Ma maman au marché de DANTOKPA pratiquait déjà ce principe avec ses débiteurs.

Où est alors le génie ? 

Non ! C'est dans l'audace de tenter de dénoncer le plan sournois et machiavélique de la Place Financière Mondiale, que se trouve peut-être la sincérité de la déclaration de WADAGNI. 

Mais, il vaut mieux rembourser ses dettes à échéance, que d'apparaître mauvais payeur et risquer de se mettre sous la botte (je dirai sous le genou) des impérialistes. 

Il y a mieux à faire encore pour contrôler nos économies: 
c'est de sortir L'UMOA de la zone FCFA ou ECO. 
Chacun de nos pays doit battre sa monnaie, travailler dur pour remonter la pente de la crédibilité internationale afin de s'imposer aux marchés financiers mondiaux.

La voie à prendre n'est pas une démonstration d'intelligence. Le blanc sait que nous l'avons. La voie à prendre par nos élites compradores, c'est la rupture des concubinages incestueux avec l'Occident pour une Souveraineté monétaire, Politique et Sociale.

TALON et WADAGNI en sont loin. La preuve, leurs  gesticulations sur l'annulation des dettes n'a abouti qu'à la trahison de leurs paires et au succès de la ruse de nos prédateurs qui vont nous sucer davantage grâce à cette stratégie d'annulation ou de suspension de dettes. Avons-nous déjà oublié les effets des ajustements structurelles du FMI, des années 80 ?

Seule la Vision LMA mettra fin à la prédation des Puissances Étrangères sur l'Afrique.

Les gesticulations intellectuelles ne séduisent que les esprits simples.

Djomaïxa CODO
Porte-Parole
FRONT SOUVERAIN
14juin2020

Lisez plutôt👇🏾

Conséquence découlant de l'option d'annulation de la dette

L'AFRIQUE PAYE CASH SA MYOPIE  ET SON FAIBLE CARACTÈRE

( Le gouvernement Talon avait prédit l'avenir et invité l'Afrique à s'engager en partenaire crédible et dynamique)

Aux âmes bien nées dit-on, la valeur n'attend point le nombre des années. On n'a pas besoin de faire 27 ans au pouvoir ou d'avoir 92 ans pour comprendre les grandes astuces du  mécanisme de la dette pour en éviter les pièges.

Il y quelques mois à travers son jeune ministre des finances Romuald Wadagni, l'administration Talon suggérait au monde entier et principalement aux pays africains à faire bloc autour du rejet du projet d'annulation de la dette de ceux-ci  comme solution et appui aux économies face à la pandémie du Coronavirus; pour un plus grand accès à d'autres dettes à taux étudiés qui soutiennent la dette.

Mais comme les vilaines habitudes ont la peau dure, les autres Etats africains ont préféré la manie de cette main tendue séculaire qui consiste à toujours espérer d'être assistés par l'Occident monnayant ainsi leur crédibilité contre le dikat des institutions financières du Nord.

Aujourd'hui la sentence est tombée. l'Afrique paye cash sa myopie. Sa signature est totalement érodée et le dikat a trouvé des arguments de s'imposer.

En effet, le 12 juin 2020, moins de  48 heures après la notification du club de Paris aux États africains de la suspension de remboursement de la  dette due aux créanciers publics pour 6 mois, à compter de  juin à décembre 2020, l'agence de notation moody's, dans une série de décisions prises le 12 juin 2020, a placé en "révision à la baisse",  les notes ba3 en devises étrangères et locales de la côte d'Ivoire et du Sénégal, les deux premières économies de l'UEMOA.

Or, des mois plus tôt, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision française TV5, le génie béninois des finances et de l'économie , Romuald WADAGNI, avait pourtant attiré l'attention sur les risques que courent les États africains en demandant l'annulation ou la suspension de leurs dettes.

Ainsi, la révision à la baisse des notes de ces deux pays ( le Sénégal et la côte d'Ivoire) en plus de la surveillance sur le Congo (note Caa2), dégradent  totalementla signature de l'Afrique.

Désormais donc, tout investisseur privé qui s'engagerait à souscrire à un titre de dette africaine demanderait plus de gage sous forme d'un taux d'intérêt plus élevé pour rémunérer le fameux "risque Afrique "

Voilà pourquoi l'Afrique aurait dû écouter le petit poucet, Bénin dans sa proposition qui orne la signature de l'Afrique.

Et ce malencontreux événement vient montrer si besoin en est, de le rappeler, que le Bénin a aujourd'hui à sa tête, des hommes et femmes qui peuvent chausser dans les mêmes magasins que ceux qui se croient détenir les clés de déverrouillage du coffre monétaire mondial.

Bravo au président Talon d'avoir révélé au monde le talent béninois par l'inspiration qui a conduit au choix du jeune Romuald Wadagni comme argentier national.
👇🏾👇🏾👇🏾👇🏾
https://www.facebook.com/100987654949660/posts/131880588527033/?app=fbl