Le Nigeria ferme ses frontières avec le Benin. M. Abraham ZINZINDOHOUE soutient le Nigeria. Qui sont ceux qui dirigent le Benin et qui doivent en répo
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FRONT SOUVERAIN : le Nigeria ferme ses frontières avec le Benin. M. Abraham ZINZINDOHOUE soutient le Nigeria. Qui sont ceux qui dirigent le Benin et qui doivent en répondre ? Nous demandons-nous.
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L’inconséquence de nos élites béninoises surprend parfois, au point de nous dérouter et nous inquiéter.
Qui sont ceux qui font la politique dans notre pays depuis 1960, ou tout au moins depuis 1990, générations des biglotchémin ou GCN (Génération Conférence Nationale) ? Parmi eux, on trouvera certainement M. ZINZINDOHOUE Abraham.
Les faits
1. Le Nigeria pratique une politique prospective et réaliste. Celle-ci vient de mettre K.O notre économie; en tout cas, nos commerçants et producteurs ainsi que nos populations qui en payent le prix fort.
2. Le Benin qui n’a pas de politique prospective s’est fait surprendre et n’a pu anticiper le retour de bâton de sa pratique commerciale avec le Nigeria, et n’avait pas par exemple un plan A, B, voire C, imaginés et préparés.
Nos intellectuels, mués en Hommes politiques, ont une tendance à ne regarder que le talon de leur chaussure avec la tête baissée, là où il faut au contraire, regarder l’horizon la tête levée.
Ainsi par exemple,
• notre éducation est par terre, nos élites et dirigeants le savent, mais continuent de pratiquer la politique de l’autruche, la tête enfouie dans le sable.
• notre économie n’a ni tête ni queue. Et dans l’anarchie, elle ne peut créer des emplois pour occuper les milliers de nos jeunes qui sortent des écoles.
• notre système politique est gangrené par des clans formés par quelques familles de renoms, des barons politiques de régions, autour desquels se concentrent tous les chômeurs et oisifs du système, qui, à défaut de mieux, font la politique-du-ventre pour survivre. Ce qui les rend improductifs car la destination première de leurs formations n’est pas le job politique.
C’est d’ailleurs, ce qui explique les distorsions et manœuvres qui faussent le jeu politique.
Ce n’est nullement le dit pléthore de partis politiques, raison évoquée par le Pouvoir pour opérer la dite réforme du système partisan.
La cause première de nos distorsions politiques est notre trop faible niveau de développement économique, lui-même conditionné par le système néocolonial.
Nul besoin donc de lois scélérates pour assainir le milieu politique. Il faut rénover notre Etat qui est Néocolonial.
Notre pays n’est donc, ni dirigé, ni gouverné. Il est à peine administré. Car gouverner, dit-on, c’est prévoir et diriger n’est pas manipuler.
Sinon, comment expliquez-vous ceci ?
Alors que la raison profonde de nos crises depuis 1960 est historico-structurelle, le corps politique passe à côté, et vote deux lois scélérates pour arranger un Pouvoir au profit d’une classe de riches et par surcroît oligarchique ? C’est un exemple palpable d’administration et non de gouvernance. Et vous suivez, jour après jour, toutes les conséquences néfastes d’un tel bidouillages.
Or, tout ce temps que nous perdons à cause de ces deux lois, aurait pu servir la réflexion sur :
• notre économie, les conditions pour sa performance, son efficience,
• sur comment elle résisterait aux chocs économiques du monde environnant,
• et sur comment créer suffisamment d’emplois pour résorber la pléthore d’intellectuels qui se jettent en politique parce qu’ils n’ont pas d’autres débouchés et qu’ils doivent manger.
Par conséquent, ces mêmes politicards qui créent le désordre, critiquent le désordre et parfois, nous intiment l’ordre de mettre de l’ordre. (bien sûr, selon leur vision de ventre affamé)
Nous disons donc que les propos de M. ZINZINDOHOUE sont anti-patriotiques. Sinon, dans quel camp se rangerait-il si c’était une guerre non économique, mais une guerre armée que le Nigeria nous avait déclaré ? Serait-il Collabo, en trouvant que le Nigeria a raison et de nous fusiller en nous faisant la guerre ?
Tous nos problèmes:
• économique
• politique
• social etc ....
viennent d’un Défaut de Patriotisme, d’un défaut de Nation. Et ces Défauts ont leurs racines profondes à partir de l’école coloniale en langue française.
C’est l’une des raisons pour laquelle le FRONT SOUVERAIN dit,
« au lieu d’inviter à des dialogues de de duperie et vengeance pour des intérêts particuliers et de clans (deux processus séparés de dialogue: dialogue TALON et dialogue SOGLO),
Il serait mieux pour notre Pays entier, de convoquer une CPN (Conférence Patriotique Nationale) pour la Vision LMA pour faire Nation, pour forger notre Patriotisme et pour jeter les bases d’un développement authentique, gage du bien-être pour chacun et pour tous. »
Djomaïxa CODO
Porte-Parole
FRONT SOUVERAIN
9oct2019.