«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN : la montée au créneau contre le Panafricanisme, des idéologues du statut quo du système obsolète de gestion néocolonial.

Une réflexion dense emprunte de pensées conceptuelles, orientées par l'Abbé dans des directions théoriques multiples. Toutes pour appuyer sa thèse de l'importance de la coopération.

Certes, depuis que le monde est monde, aussi bien dans le règne animal que végétal, la coopération a toujours existée. Sous une forme ou sous une autre, toujours dans la recherche d'un point d'équilibre autour de la justice et de l'équité. Raison pour laquelle la coopération est une oeuvre constamment remise à l'ouvrage.

N'est-ce-pas le fond du sujet qu'aborde ici Monsieur l'Abbé avec comme toile de fond l'émergence de L'AES et les questionnements suscitées. Sachant bien que, quand une réponse à ces questionnements sera trouvée, des questions nouvelles apparaîtront. Donc jamais de statut quo, ni pour les dominants ni pour les dominés, tous contraints à la "coopération" pour "se développer".

Vraie œuvre d'une quarantaine de minutes d' un expert de la chose politique, sociale et économique, un Abbé !

Ici c'est le mot ou concept "coopération" qui est en réflexion. Il est répété plus d'une fois pour réfuter la thèse de "gagnant - gagnant" avant de reconnaître la puissance oligarchique internationale et son pouvoir sur tout ce qui bouge ou presque : *c'est l'économie qui domine la politique.* Et le "Pouvoir" quel qu'il soit, s'articule à partir de cette économie.

Ainsi par exemple, à en croire Monsieur l'Abbé, le *"droit international"* finira par imposer au Niger, aux peuples nigériens, et aux dirigeants du Niger, de respecter le contrat d'exploitation de l'uranium du Niger par ORANO. Simple question de coopération !

La Souveraineté des peuples n'a presque pas de sens dans l'exposé de l'abbé Raymond GOUDJO. l'AES serait une utopie face aux velléités d'un monde que l'Abbé sait être bâti sur l'injustice, l'accaparement et le pouvoir qui possède ceux qui ont le pouvoir, càd un monde démoniaque.

Certes, dans ces conditions, on peut imaginer que le rêve des "pushistes" (mot de l'abbé) du Sahel n'est fondé que sur une seule des pointes de la pyramide et donc instable.

Notre point de vue

attendons la chute de la pyramide instable !

Car tout système transitant par une instabilité finit toujours par sa stabilité normative. Tout dépendra donc des nouvelles normes qui seront issues des rapports de force et antagonismes en jeu.

Ici, contre le Panafricanisme (détestable dans le discours de l'Abbé), c'est le néocolonialisme qui est subtilement défendu et soutenu avec son arme favorite : engendrer le doute, la peur, la crainte pour aboutir à l'inaction dans le but de maintenir un statut quo.

Ceci est aussi une idéologie , et Monsieur l'Abbé devra s'en convaincre partant de sa propre définition de ce mot.

À suivre Monsieur l'Abbé, nous tombons ainsi

• d'un côté

dans la République (quoiqu' injuste) des biens pensants des Vrais citoyens (ceux qui ont tous les droits par la force et le pouvoir - référence à la Grèce antique) des conformistes, et

• de l'autre,

le camp des populistes de l'AES, des Panafricanistes, des simples d'esprit comme les peuples et dénués des rigueurs et exigences qu'imposent la gestion de l'État.

Diantre !

cher Monsieur l'Abbé,

comment faire, comme vous venez de l'exposer, une analyse aussi objective et si juste d'une situation politique, économique et sociale des relations dans le monde et dans la cité, mais aboutir à des conclusions aussi absurdes qui excluent la possibilité de la Réaction (réagir , révolte, révolution, refus...) face à l'Action ! Des conclusions sont à l'antipode de vos réflexions et qui sont simplement un deni complet du droit du plus faible à se défendre par tout moyen à sa disposition pour sa survie ! Même s'il faut passer par le nihilisme !

Cher Monsieur l'Abbé,

ne tentez pas de freiner des peuples dominés, exploités et esclavagisés depuis tant de siècles.

• On ne vous trouve jamais à la pointe de la lutte lorsque les peuples meurent de faim, de soif, de fatigue dans le travail (contraire de l'œuvre qui est votre travail paisible), de terrorisme et de maladie. Vous êtes, à l'instar de la CEDEAO, un grand adepte de la coopération polissée, tant que celle-ci maintient vos intérêts quels que injustes et injustifiées qu'ils soient.

• Ainsi, dès qu'apparaît la révolte des peuples, la lutte pour les changements véritables, vous vous réveillez , vous vous revelez comme des théoriciens, des chantres du statut quo, ici néocolonial, et chantre d'un monde unipolaire oligarchique usant du droit international à double levier de vitesse.

Cher Monsieur l'Abbé,

il y a des changements fondamentaux qui s'opèrent dans les faits et vous le savez très bien !

• La révolution des mentalités des peuples et surtout de la jeunesse africaine.

• l'Economie dominatrice oligarchique qui connaît des soubresauts, ou est en voie de les connaître.

• les rapports de force issus de la seconde guerre mondiale et qui sont en voie de modification.

C'est dans l'alignement de ces changements que vous devez comprendre et suivre les deux événements ci-après :

le premier

l'élaboration et la vulgarisation dans votre pays, le Bénin, d'un imaginaire de libération et d'émancipation de l'Afrique, la NEA (Nouvel Espérance Africaine), fondée sur

la Vision LMA

- notre LANGUE


- notre MONNAIE


- notre ARMÉE


Armée Continentale Dotée de son Industrie (ACDI). Voir sur www.frontsouverain.org

• le second

qui vient confirmer le premier par un essai d'implémentation quoi qu'empirique et imparfaite. Je veux parler de l'émergence de la Confédération de l'AES.

On ne peut concevoir la coopération pour le développement mutuel, que lorsqu'elle est débarrassée d'un maximum de scories.

Ces deux événements, l'un conceptuel, l'autre pragmatique chemineront ensemble dans l'alignement irréversible du Nouvel Ordre Mondial auquel, l'Afrique du XXIème siècle prendra sa part effective, car elle est désormais dotée d'un

• d'un imaginaire, la NEA

• d'une Vision claire, nette précise, la Vision LMA et

• d'un prototype en fabrication, la Confédération de l'AES.

Nulle doute que le chemin sera long, qu'il y aura des ronces et des épines, mais le statut quo est impossible. Le retour à la colonisation est proscrit. La victoire du Panafricanisme est l'horizon envisageable.

Et pour conclure,

comme dit le FRONT SOUVERAIN, le parti politique dont je suis le Porte-Parole : << nous n'avons pas dit que le combat est ou sera facile, nous avons dit que nous vaincrons ! >>

Laissez-nous donc trébucher, tomber, relever , tomber de nouveau et relever à nouveau, pour apprendre de nos fautes, de nos erreurs, de toutes nos erreurs de coopération, de politique ou de diplomatie.

C'est de la pure dialectique.

C'est un combat pour la Souveraineté sur nos territoires, pour l'Emancipation de nos peuples.

Et c'est un combat pour notre survie, y compris pour la vôtre.

Donc tout,

sauf le statut quo !

Nous devons agir, agir simplement et quotidiennement.



Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

20juil2024