Il y a de la détresse, dit-il !
- Publié le août 13, 2024
- Actualités
- par René YOMAKOU
DISTEL AMOUSSOU FAIT UN PAS DE CÔTÉ VIS À VIS DU CAMP NÉOCOLONIAL DE TALON-YAYI
il y a de la détresse, dit-il et deux cents immeubles hypothéqués, et saisis par les banques pour défaut de remboursement des dettes.
C'est la faillite d'acteurs économiques privés !
À quand la faillite de notre État, lui aussi un acteur économique ?
L'un n'annonce-t-elle pas l'autre ?
La grave crise des subprimes de 2008 qui a démarré aux USA, c'est exactement ce que Distel AMOUSSOU décrit : 200 bâtiments aux mains des banques qui ne savent plus à qui les fourgués pour rentrer dans leurs fonds.
Pour les plus rusées de ces banques, certaines ne les ont-ils pas déjà titrisés à travers différents autres produits bancaires ?
Ce portefeuille d'actifs bancaires pourris, et titrisés va se répandre aux autres banques de la place comme un virus qui contamine tout le système banquier et financier, y compris les assurances. Généralement, un phénomène en chaîne.
Il paraîtrait que SOCIÉTÉ GENERALE serait en train de vendre ses actifs pour réduire considérablement le voilier dans la sous-région... Et si d'aventure c'était une alerte ?
On n'irait peut-être pas jusque là dans les supputations, mais lorsqu'un pays est dirigé à vue, sans Vision claire nette et précise, et pire par un commerçant qui ne l'est que de nom, comment éviter d'en arriver à des situations comme celles ci ?
C'est l'économie qui fonde un régime politique. Mais c'est la politique qui consolide l'économie.
Si la politique est aveugle, elle finira par effondrer l'économie. Et si c'est l'économie qui est hasardeuse, elle finira par ruiner le pays.
Ici au Bénin, les deux causes se mêlent :
• notre politique est aveugle faute de vision claire nette et précise
• et notre économie appuyée sur le FCFA, est hasardeuse.
Autant dire que le FRONT SOUVERAIN a raison en alertant depuis 2016 contre un système politique néocolonial obsolète, dans tous les domaines et dans tous les secteurs hérités de la colonisation en 1960.
Les pays de L'AES sont les seuls à entamer courageusement de sortir de cet héritage macabre.
Mais observez les pesanteurs qui les freinent de partout en espérant qu'ils échouent !
Pourquoi ?
• 91 % de la population est mis à l'écart de la compréhension des affaires du pays par la langue française. Ils sont soumis à la crétinisation par des partis politiques comme LES DÉMOCRATES, avec son chantre YAYI BONI, tantôt la bible à la main, tantôt la guitare pour endormir les peuples : << vous êtes toutes belles...je vous aime toutes...>> 😅
• 5 % sont des élites qui comprennent les situations politiques, comme M. Yves OGAN et autres...
mais
• 3 % d'élites compradores, rassembler pour la plupart autour de TALON avec les partis politiques UPR, BR, et consorts..., travaillent d'arrache-pied à museler les 5 % en utilisant
- les lois votées nuitamment au parlement
- la compromission par des nominations, des prébendes etc...
- ou alors des contraintes par la marginalisation, la prison, l'exil ou les menaces de mort.
• reste 1% de la population au sommet de la pyramide d'Etat (lisez notre article intitulé : il n'y aura pas la paix au Bénin. C'est sur www.frontsouverain.org ). C'est eux qui détiennent les moyens de production, l'économie et régente le système politique néocolonial à leurs profits.
Malheureusement, c'est l'aveuglement par leurs intérêts, qui conduira, à coup sûr, le pays dans un chao; soit politique, soit économique ou probablement les deux à la fois.
Le pas de côté de M. AMOUSSOU Distel pour critiquer, et parler de DÉTRESSE, n'est qu'un signe annonciateur. Lui-même faisant partie des 3 % et qui vendaient leurs clairvoyances intellectuelles au 1 % du sommet de la pyramide.
Dans tous les cas, les 200 bâtiments saisis par la banque seront bradés et auront des répercussions économiques et sociales sur les classes moyennes qui vont se paupériser pour grossir les rangs des masses populaires déjà en souffrance.
Sans assainir la politique et l'économie, notre pays ira de mal en pis quelle que soit la gouvernance qui émergera du sein du système obsolète de gestion néocolonial.
Nous avons tout intérêt à sortir de la gouvernance TALON par une alternative au système obsolète de gestion néocolonial.
Djomaïxa
13aout2024