«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

La France pris à son propre piège

La France prise à son propre piège* *via le mécanisme du

FCFA.

Son pire cauchemar est entrain de se réaliser : Non seulement, les pays africains de l' AES

ont pris le contrôle total de leurs ressources naturelles, de leurs revenus en devises ( dollars, euros, yens, yuans, roubles...) et de leur réserve d'or. Mais en plus, ils usent et

abusent du FCFA jusqu'à ce que la France n'y trouve plus aucun intérêt et l'abandonne

elle-même. 😄

La méthode des dirigeants de l'AES :

D'une part, ils encaissent directement leurs revenus (de vente d'uranium, de pétrole, de

gaz, de lithium, d'or, de diamants, d'autres métaux rares, de coton ...) dans des monnaies

fortes et sécurisées (dollars, euros, yens, yuans, or...).

D'autre part, ils s'endettent dans une monnaie faible le FCFA (1$=610 fcfa) à un taux

d'intérêt souvent fixe ( 6%), pour leurs dépenses sur le marché intérieur et régional.

C'est très intelligent stratégiquement parlant.

Sachant que le risque de change est minimisé grâce au taux fixe du Fcfa, ils pourront

rembourser sans difficultés et s'offrir un coussin de sécurité le temps de mettre en place leur monnaie souveraine . C'est la meilleure transition monétaire qui puisse exister.

C'est la 1ère fois que le taux de change fixe du FCFA profitera à des africains.

L'emploi des devises étant strictement limité à l'importation de biens et services industriels et

à l'achat d'armements, ils peuvent alors se constituer une réserve de devises conséquente pendant la période de transition.

Simultanément, avec les prêts libellés en FCFA, ils vont pouvoir booster leur économie

nationale qui tourne toujours en FCFA : mieux payer les fonctionnaires, mieux rémunérer les

marchés publics et donc l'entrepreneuriat local (ce qui va améliorer les salaires dans le

secteur privé, par l'effet du ruissellement). En plus, ils s'octroient un plus grand pouvoir

d'achat sur le marché régional ouest-africain libellé en FCFA, ils peuvent se permettre

d'augmenter sans risque d'inflation le pouvoir d'achat de la population par des dépenses

fiscales bien ciblées...

En effet, grâce à leurs revenus en devises, leur budget s'améliore et deviendra très vite

excédentaire.

Le FCFA est désormais cantonné au secteur de la consommation tandis que les secteurs de la production industrielle et minière plus importants s'opèrent en devises sans

intermédiation de la France ni de la BCEAO .

Dans ces conditions-là, les États de l'AES vont rapidement se constituer un Trésor

souverain considérable et les populations de l'AES deviendront très vite les plus aisées de

l'Afrique de l’Ouest, tout en gardant le FCFA qui ne profitera plus à la france.

Chapeau aux dirigeants de l'AES pour leur vision et leur clairvoyance :

CNSP, Forces Armées Maliennes, Gouvernement Burkinabé.

Ils ont la montre mais vous avez le temps.

Marc Marados Le Panafricaniste

FRONT SOUVERAIN _: les dirigeants de l'AES

doivent dire "ciao" au FCFA (bye bye 👋)_

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<< Le FCFA est désormais cantonné au *secteur de la consommation* tandis que les

secteurs de la *production industrielle* et *minière* plus importants s'opèrent en devises

sans intermédiation de la France ni de la *BCEAO*>>. (Marc Marados)

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La clé de toute cette technique est dans le fait de réduire le FCFA en un simple papier de

circulation monétaire pour la consommation locale.

Rôle qu'il jouait déjà avant, mais dont la puissance en devises extérieures par nos

exportations, échappait au bénéfice de nos pays.

Bravo ! Bien jouer à cette étape par les Etats du Sahel.

Mais il faudra en finir définitivement avec cette appellation de "FCFA" en créant maintenant

nos propres symboles monétaire (le SAHEL $, par exemple).

Si c'est le "SAHEL", il jouera le même rôle de masse monétaire en circulation pour la

consommation locale, mais avec la puissance monétaire souveraine, en plus.

Ensuite, la création d'une Banque Centrale de l'AES viendra coordonner la gestion des

devises pour compléter. Ce qui donnera à la Nouvelle Monnaie toute sa puissance et sa

souveraineté.

L' AES a déjà les éléments indispensables pour battre sa Monnaie.

Courage aux dirigeants de ces pays, afin qu'ils ne trainent plus trop dans les eaux troubles

du FCFA, de la BCEAO, de L'UEMOA et de la France.


Djomaïxa

10 Mai 2024