Simon-Narcisse TOMETY met Bertin KOOVI sur un piédestal. Est-ce bien mérité ?

La peur inhibe nos élites, les transforme en des hypocrites taiseux qui finissent par faire la politique du ventre

Le génie de Bertin KOOVI a su rompre ce silence, avec vacarme, et M. Tomety lui décerne la palme d'Or, je dirai plutôt le Molière de la comédie.

Sachez que le FRONT SOUVERAIN aussi vient de décerner à Candide AZANNAÏ le titre de Dr. Honoris Causa, virtuellement (nous ne l'avons jamais rencontré), pour son courage à nous livrer, avec brio et perspicacité, les dessous des cartes du pouvoir de TALON

Simon-Narcisse Tomety, lui, vient d'élever au rang de Génie National, le polyglotte et expert en Communication, M. Bertin KOOVI que beaucoup traite de fou.

Oui, de fou !

Le FRONT SOUVERAIN a été l'un des premiers à le qualifier ouvertement de Fou du Roi !, pas simplement de fou. 😜 Pas simplement de fou, mais de fou du roi car, c'est un personnage dont l'Intelligence, l'habileté et l'espièglerie ne sont plus à démontrer.

La preuve, Bertin KOOVI a dompté le Maître des lieux. Il l'a apprivoisé. Il est le seul à pouvoir parler à TALON, aussi bien publiquement, qu'en privé des choses qui fâchent et dans un discours offensif s'il le faut. Et cela, à la différence de la plupart de nos élites qui rasent le mur face à TALON, et dans une hypocrisie qui écrasent l'espace social et politique à cause de la politique du ventre.

Mais, KOOVI, lui, peut se permettre de tout dire, ou presque, sans déclencher les courroux de l'autocrate de la Marina.

Quelle est donc la clé de ce pouvoir apparent, à l'égal de Parfaite GBANAME ? (Meinlomein 😅)

De notre point de vue, la clé est dans l'intelligence stratégique de Bertin, KOOVI, outre son talent de communicateur, d'avoir d'abord, choisi de lâcher, en plein vol, son camp, le camp de l'Opposition inconséquente de 2021, pendant la période de l'élection présidentielle de TALON-II. (il faut bien l'admettre, les évènements de 2021sont là pour prouver l'immaturité politique de cette opposition qui n'a pas su combattre radicalement les lois scélérates, pire, a commis l'erreur de décider de participer à l'élection de 2021).

Et donc, KOOVI va rejoindre à temps et au bon moment, le président TALON.

N'en demeure pas moins que c'est une trahison, une désolidarisation.

C'est une qualité opportuniste et individualiste de savoir user de son influence pour tirer, personnellement, son épingle du jeu, tout en jouant comme un finanbuliste, à soutenir des intérêts collectifs que l'on vient de trahir.

À partir de cette position flatteuse pour TALON, celui-ci sera dompté, apprivoisé. C'est alors que tout le talent de communication de Bertin KOOVI pourra s'exprimer. Il sera désinhibé. Il va enfin jouir de la complaisance du Roi. Il pourra dire ouvertement au Roi ce que les élites hypocrites et taiseux n'arrivent pas à dire ou à faire, sauf à se comporter comme GBADAMASSI, payé pour faire l'éloge du Roi à-tue-tête !

Bertin KOOVI, lui, avant toute déclaration insidieuse contre TALON, clame, d'abord, qu'il est soutien inconditionnel de TALON, et membre de l'un de ses partis politiques, le BR. Il n'est pas un soutien à placer sur le même registre que GBADAMASSI dont le soutien frise plus la tartufferie que la sincérité d'un fou du roi qui mériterait l'oreille attentive du Roi.

C'est cette clé de la ruse de Bertin KOOVI qui lui permet de continuer à s'opposer à certains agissements de l'autocrate, tout en déclarant être son supporter bénévole, inconditionnel.

Alors, comment M. Simon-Narcisse Tomety ne succombera-t-il pas au charme d'une telle ruse communicationelle de Bertin KOOVI ?

Selon nous, au FRONT SOUVERAIN, Bertin KOOVI mérite donc bien le titre de fou dont l'affuble l'opinion publique

(<< le développement, ça est >> ! assiette de amiho entre les jambes).

Plus que le titre d'un simple fou, c'est celui du "fou du roi" que lui a décerné le FRONT SOUVERAIN.

En plus, il mérite toute la considération pour l'espièglerie que trouve M. Simon-Narcisse Tomety en lui.

Mais l'éloge et la flatterie doivent s'arrêter là !

Le personnage n'a pas d'idéologie sur le plan politique. Encore moins de théorie économique, quand il parle "d'économie fondamentaliste"(càd, sortir de l'économie de rente). Ce qui ne peut qu'être un volet, ou une dimension, de l'Économie Structurelle dont les bases sont inexistantes au Bénin, pour le moment.

Pire, ses agissements publics, sur le terrain, sont bouffons quand il s'annonce candidat à l'élection présidentielle et se promène de cimetière en cimetière pour proférer la mort à l'encontre tous ses concurrents.

Oubien, lorsqu'il joue au voyeurisme avec les seins d'une statuette en bois à l'intérieur d'un musée, publiquement etc.

Certes, un personnage très attachant, parfois grossier dans ses injures face à un interlocuteur, ou vulgaire dans sa vie privée.

De là, à comparer Bertin KOOVI à Albert CAMUS, c'est aller un peu trop loin et trop vite en besogne.

Albert CAMUS, cet intellectuel révolté, engagé, et d'un certain éthique, qui n'a jamais toléré l'injustice, l'oppression, et fut un grand défenseur des libertés.

Tomety ne peut pas s'étonner d'un Bertin KOOVI qui s'acoquine avec un pouvoir néolibéral et défenseur inconditionnel d'un autocrate et puis, dans le même temps, voir en Bertin KOOVI, les qualités d'un Albert CAMUS !

Un fou du roi, espiègle et malicieux pour mériter quelques prébendes, afin de subsister, voilà qui serait assez pour féliciter KOOVI pour sa capacité à franchir les limites de l'hypocrisie béninoise.

Mais le mettre sur un même piédestal que Albert CAMUS, tel que vient de le peindre M. Tomety, à notre avis, le personnage ne coche pas toutes les cases.

Je lui enverrai notre analyse, en espérant qu'il ne va pas m'insulter, me traiter à nouveau de "vieillard à grosse tête".

Je prends le risque néanmoins 😅

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

14avr2025