«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN: 1990 ETAIT UNE DUPERIE. NOUS SAVIONS QUE LE PAYS EN PAYERA LE PRIX UN JOUR OU UN AUTRE

L’heure n’est pas encore à l’analyse, dans le fond, de cette duperie, mais à présent, nous pouvons déjà parler des conséquences de cette duperie.

  • Qui, mieux que le jeune et valeureux Guy MITOKPE, chapeauté par un mentor comme AZANNAÏ, pour mieux expliquer les conséquences de cette duperie ?
  • qui, mieux que Valentin DJENONTIN, pris dans ce courant de la GCN (Génération Conférence Nationale) ou Génération Biglotchemin, pour mieux pleurer les conséquences de cette duperie ?
  • Et enfin, qui mieux que AJAVON, embarqué de force dans une lutte politique, et qui, depuis son asile politique nous prévient tous que: doudougbé, soussougbé. Ce qui signifie que: nul d’entre nous ne sera épargné par un système qui a pris le temps de générer et de faire grandir la concupiscence, la duplicité, la corruption,  l’impunité, l’injustice, l’insouciance, et l’irresponsabilité, dès 1990.

Tôt ou tard, nous ou nos descendants devraient en payer le prix. La nature ne fait pas de cadeau. Elle ne connait qu’une loi: la loi de l’action et réaction: si tu plantes du maïs, impossible que cela pousse du haricot.

1990 n’était pas venu régler les problèmes de fond qui se posaient à la nation béninoise en formation.

  • 1990 a satisfait aux désidératas de la France et de certaines Institutions Internationales.
  • 1990 a mis en scène de nouveaux acteurs socio-politiques par complaisance.
  • 1990 ne s’est pas questionné sur 1960. Il s’est questionné sur 1972 et s’est emballé sur 1989 qui n’était pas, dans le fond, le problème de la Nation béninoise qui se cherchait encore.
  • 1990 voulait simplement satisfaire ses nouveaux acteurs, les contenter.

Et il l’a fait.

Fié é djaï dé o éwê énon kpon an. Fié é klin afó dé o éwè énon kpon

2016, date de l’implosion de tous nos grands partis politiques est le résultat de 1990.

2018 est la suite logique et inévitable de 2016

 

  • De quoi se plaint alors Monsieur DJENONTIN, ou le porte-parole de M. AZANNAÏ ou AJAVON, ou la classe politique béninoise, ou les exilés de tout bord ?
  • Que veut rompre le Pouvoir de la Rupture, en pataugeant  dans le mimétisme, la ruse et la rage, la confusion et la vengeance ?

Le développement ne répond qu’à des règles presque scientifiques

  • Il ne s’improvise pas.
  • Il n’a pas un bon ou un mauvais état d’âme.
  • Il est presque mécanique, et il n’a jamais été le résultat des travaux d’un NOSTRADAMUS.

C’est une Vision scientifique et claire qui produit un développement

  • 28 ans d’errance pour enfanter une crise socio-politique, c’est ce qu’a produit 1990.
  • 58 ans de règne de barons politiques de régions qui ont fait passer le Dahomey à  Bénin, et un Bénin qui se pose toujours la même question: qui suis-je ? Et par conséquent, que vais-je faire ? Car pour faire, ne faut-il pas d’abord être ?

Regardez, juste pour l’exemple, les deux Corées.

L’une dite « démocratique » et l’autre « dictatoriale ». Sur la même durée (environ 60ans), leurs sorts n’est plus comparables à celui du Dahomey, sort qui pourtant était comparable aux leurs dans les années soixante !

  • l’une vend SAMSUNG (qui veut dire 3 étoiles en langue coréenne) à travers le monde et
  • l’autre contraint le Géant Américain à la négociation.

Si on ne sait plus où on va, il faut au moins savoir d’où on vient !

Le FRONT SOUVERAIN propose une CPN (Conférence Patriotique Nationale) pour la Vision LMA

  • notre LANGUE
  • notre MONNAIE
  • notre ARMÉE,

pour bâtir une Nation.

énon gnon nougnii bonon do gou nan an. Avoir toutes les connaissances du monde, et être incapable de réflexion ! Cela est paradoxal.

Notre Pays, principalement nos élites et dirigeants, doivent se ressaisir maintenant et poser les bonnes questions, pour l’avenir de notre Pays. Sinon, ils sombreront notre Pays, malgré eux, à force de vouloir persister dans la politique folklore.

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

22 octobre 2018.