FRONT SOUVERAIN : observations sur le Conseil National de l'Education.
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FRONT SOUVERAIN : observations sur le Conseil National de l'Education.
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On ne met pas une cale en bois à un camion qui déballe une pente à toute vitesse.... c'est peine perdue.
Le Conseil National de l'Education qui vient d'être mise en place est une institution née pour constater et entériner la mort de l'école coloniale dans la langue française.
A l'instar de son aîné créé dans les années 1994, financé par l'UNESCO (selon les dires) pour enrichir un lobby, le CNE actuel accouchera d'un trou dans les caisses de l'Etat, et d'une souris pour les parents d'élèves. Tandis que pour nos pauvres enfants, ils continueront d'être abrutis par toute sorte de langues étrangères, sans jamais connaître les leurs et surtout son alphabet civilisationnel des langues noires africaines, né et conceptualisé ici au Bénin.
C'est ce qu'aura décidé nos élites et dirigeants que nous ne qualifions pas cette fois-ci, et qui briment consciemment le devenir des jeunes béninois, ou africains tout en empochant, au passage, les défraiements, les primes, les jetons de présence et autres émoluments dans une servilité lamentable à la culture occidentale.
L'école coloniale dans la langue française est morte quel que soit le Conseil National de l'Education qui sera mis en place à l'intérieur du système néocolonial.
Voici ce qu'il faut faire :
Le FRONT SOUVERAIN dit :
1- Accorder au Peuple béninois le droit constitutionnel à une langue nationale endogène unique et de travail. Ce qui suppose la modification du Titre I, Art 1 de notre Constitution.
2- Éduquer, enseigner, et instruire nos enfants dans notre langue nationale unique dotée de son alphabet africain. Cela leur enlèvera la perpétuelle dissonance psychologue qui se crée dans leur cerveau avec l'affrontement entre:
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nos langues, notre vision noire africaine du monde, nos identités et
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la culture civilisationnelle occidentale.