«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN : petite digression sur les dirigeants africains offshores de M. KAKO NUBUKPO.

FRONT SOUVERAIN : petite digression sur les dirigeants africains offshores de M. KAKO NUBUKPO.

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Extrait du livre : L' Urgence africaine - changeons le modèle de croissance ! page 17.

Le FRONT SOUVERAIN aurait dit : «changeons le système néocolonial !». Mais bon, KAKO NUBUKPO n'est pas encore arrivé à ce stade. Car, à quel type de croissance peut-on s'attendre dans un tel système d'asservissement total ? Peut-être une croissance par un Grand Marché de deux milliards de Con-sommateurs que nous serons bientôt !).

 

Pour le FRONT SOUVERAIN,

Il n'y a pas que les dirigeants offshores, il y aussi des élites !

Les dirigeants  sont toujours entourés d'élites tout aussi offshores. Quoi qu'elles restent dans l'ombre. C'est les  Ministres, DG, DC, hommes politiques, hommes d'affaires etc...qui ne sont que des représentants des multinationales ou des pays occidentaux.

Elles parcourent à longueur d'années les Conférences, les Séminaires, Colloques et réunions, etc... toujours dans les avions classe affaires, champagne à bord. (J'ai peur que NUBUKPO ne répondent, lui-même, à ces caractéristiques, bien qu'il soit entré en dissidence).

Mais ce n'est pas ces voyages qui sont répréhensibles. C'est leurs  conséquences néfastes sur les économies extraverties des pays africains.

Au FRONT SOUVERAIN nous les désignons plus clairement par l'expression : élites compradores et dirigeants corrompus

• ces élites représentent directement ou indirectement des intérêts de firmes ou pays étrangers. Ils préparent et présentent les dossiers aux dirigeants.

• avec les backchichs, dessous de tables et autres privilèges illicites, les dirigeants signent les dossiers préparés par les élites.

Ainsi, élites compradores et dirigeants corrompus voient gonflés leurs comptes bancaires dans les grandes capitales occidentales, ou récemment dans les paradis fiscaux. Nous parlons ici en termes de milliers de  milliards par an qui s'évadent de l'Afrique de façon illicite.

 

Conséquences

• les élites compradores et dirigeants corrompus voient d'un mauvais œil des génies comme celui de ce garçon dans la vidéo. Où alors, ils n'ont aucun égard à cela, car si nous n'importons plus de CATERPILLAR, les circuits de bakchichs vont tarir.

• ainsi, les initiatives individuelles d'innovation ne trouvent pas de financement. Et le système FCFA est là pour monter la garde.

• notre balance commerciale est en déficit chronique. Nous importons tout, et nous nous endettons à tour de bras.

• pas de réelles recherches et développement. Nos cerveaux vont en Europe et ce petit génie ira trouver les procédés et les formules là-bas. En échanges de quelques milliers d'euros de salaires, ses inventions et innovations seront récupérées, traduites en brevets (10 000 brevets / an en France, zéro en Afrique noire). Ensuite elles seront implémentées en outils de production ou de consommation, puis revendus à des milliards d'euros dans le monde y compris chez nous.

 

Voilà décrit, le génie machiavélique, imaginé par Jules Ferry en 1885, lorsqu'il défendit au parlement français, l'idée de l'école coloniale dans la langue française. Deux arguments soutenaient son discours:

1. La compétition entre les pays européens pour les sources de matières premières.

2. Les débouchés de marchés pour l'écoulement des produits manufacturés français.

 

La solution : fabriquer les élites des colonies dans  une école de type colonial et en langue française pour servir les intérêts de la France. (Qu'est-ce que cela a bien réussi jusqu'à ce jour !).

Récemment, Alain Juppé (ancien 1er ministre français) justifiait la nécessité de favoriser l'immigration des étudiants africains: «ils sont nos meilleurs ambassadeurs une  fois de retour dans leurs pays.»

Tout est dit, pour montrer par cette phrase le succès de l'école coloniale dans la langue française, encore en 2019.

Pour donner une chance à l'Afrique à travers ses petits génies, comme dans cette vidéo, il faut un développement authentique grâce à la Vision LMA.

Et alors, vous verrez des tractopelles de ce petit génie sur beaucoup de chantiers : les retombées seront incalculables en termes d'emplois, de savoirs, de richesses,  d'indépendance et de bien-être tout court.

Mais pour cela, il faut libérer:

- notre LANGUE, et à travers elle notre système éducatif.

- notre MONNAIE et nous serons déjà sur les  rails pour  une ARMÉE CONTINENTALE dotée de son industrie.

 

Djomaïxa CODO

Porte-Parole

FRONT SOUVERAIN

23nov2019