«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

FRONT SOUVERAIN : un marché africain de 4 milliards d’individus, bientôt livré à la prédation du monde entier sans les africains

FRONT SOUVERAIN : un marché africain de 4 milliards d’individus, bientôt livré à la prédation du monde entier sans les africains

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Si nos dirigeants corrompus et élites compradores ne sont pas tombés sur la tête, c’est qu’ils font preuve d’une servilité qui ne peut caractériser une espèce humaine. Nous devons, au minima, boycotter les accords à tout va d’institutions comme la CEDEAO ou l’Union Africaine. Ces institutions ne sont jamais là où les peuples d’Afrique les attendent pour les défendre et défendre leurs intérêts. Mais toujours sur des terrains où les populations africaines ont du mal à comprendre leurs décisions.

 

L’Afrique, c’est déjà près de 2 milliards d’habitants. Dans 50 ou 100 ans ça va doubler. Nous devons obliger nos dirigeants à changer le mode de gouvernance néocolonial pour ouvrir de meilleurs perspectives pour l’Afrique. Ce futur marché gigantesque ne doit pas être laissé à la prédation du monde entier sans les africains.

Pour cela, voici ce que nous devons faire, ici et maintenant, et cela incombe en tout premier lieu à nos dirigeants qui doivent introduire le débat dans leurs sociétés. Débats qui doivent être relayé par la classe intellectuelle qui perd trop souvent son temps dans des conjectures intellectualistes et pour positionnement égocentriques.

 

1. Nous devons créer une ARMÉE CONTINENTALE dotée de son industrie. Cela urge en tout premier lieu. C’est cette industrie qui sera le moteur du développement industriel du Continent.

 

Nos dirigeants et intellectuels d’aujourd’hui seront coupables, demain, devant l’histoire car ils ne doivent pas laisser sans Défense et sans Sécurité adéquates les 4 milliards d’hommes de femmes et d’enfants que nous serons sous peu.

 

2. Dans chacun de nos pays, nous devons forger des écoles dans l’une de nos langues pour développer des connaissances africaines afin de produire des normes africaines. Sans formater des élites africaines pour des objectifs de développement africains, nos institutions telle que la CEDEAO, l’UA truffées d’intellectuels sorties de l’école coloniale dans des langues étrangères, seront toujours des caisses de résonance pour les intérêts de pays étrangers.

 

3. Nos dirigeants acoquinés avec la France nous font perdre trop de temps sur la question de la MONNAIE. Chacun des 15 pays de la zone FCFA doit rapidement quitter et battre sa propre MNL(Monnaie Nationale Locale). Chacun des pays du Maghreb a déjà sa monnaie, sans coup férir. Y compris la Mauritanie. D’autres pays de l’Afrique Sub-saharienne expérimentent leur monnaie depuis des décennies. Pourquoi en Afrique noire nous tergiversons tant ? La convergence n’étant qu’une vue de l’esprit, nos dirigeants doivent rapidement sortir de l’engrenage du FCFA en prenant le courage de battre sa propre MNL.

 

Comme le dit Kemi SEBA, si nos dirigeants ne veulent pas faire ce que les peuples veulent, les peuples doivent les chasser pour le faire à leur place.

 

Djomaïxa CODO

18juillet2019