«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

LES GOUVERNEMENTS DE VENGEANCE: la politique, l’argent et les intrigues. La jeunesse sera seule perdante

Depuis que AJAVON Sébastien est poussé dans l’arène politique malgré lui, il perd beaucoup d’argent. S’il vient au Pouvoir il se servira tout comme son acolyte TALON. C’est une lutte de vie ou de mort entre AJAVON et TALON, tout comme entre TALON et YAYI BONI. Poussant ainsi à des gouvernements par vengeance qui bloquent l’avancée du pays.

 

Mais c’est malheureusement l’engrenage dans lequel notre pays est rentré depuis 2011, avant  d’atterrir en 2016 avec l’élection de TALON au détriment de ZINSOU et de AJAVON.

 

Dès décembre 2015, le FRONT SOUVERAIN a prévenu du danger que constituerait l’entrée en politique de ces barons financiers. Nous les avions désigné par l’acronyme TAZ (TALON-AJAVON-ZINSOU) pour demander aux Grands  Partis politiques de l’époque de prendre leurs responsabilités, mais en vain. Ils étaient tous pourris de l’intérieur et ne constituaient plus que des Clubs politiques avec des militants qui n’ont plus qu’une idéologie: s’enrichir vite grâce aux barons financiers et sur le dos du pays.

 

Dès à présent, comme ce fut le cas jusqu’en octobre 1972 à l’arrivée de KEREKOU, notre pays renoue avec son passé de gouvernement par vengeance, par intrigues, et par concussion. Pour les acteurs de cet échiquier politique malheureux pour notre pays, c’est pourtant une question de vie ou de mort « politique » et « économique ». Celui qui perdra la guerre sait qu’il aura tout perdu. Il suffit de voir aujourd’hui la famille SOGLO qui ne sait plus à  quel saint se voué. Tous, ensemble ont déjà liquidé ZINSOU (grâce à la volonté du Peuple qui rejette une néocolonisation éhontée). YAYI BONI rase presque les murs, en poussant DJENONTIN. Tous, pensent fédérer leurs forces autour de AJAVON en attendant de voir la dernière ruse des CHOCO CHOCO, du renard du COUFFO et consorts.

 

On ne gouverne pas un pays par vengeance. C’est le titre d’une de nos publications le 10 novembre 2017. Pourtant, c’est sur ce socle qu’est bâti notre politique intérieur depuis 1960 en dehors de la parenthèse KEREKOU1 où les leaders politiques de cette  époque, malgré leurs insuffisances, ont pensé système politique et non politique de Personnes de Région ou d’Ethnie.

Mais dès le retour en 1990 de la Génération Conférence Nationale (GCN), tous les vieux démons furent reintroduits, aboutissant à un nouveau monstre à 3 têtes (TALON, AJAVON, YAYI) qui, chacun ont leurs alliés « yovos » en métropole française afin de maintenir coûte que coûte notre Pays dans la neocolonisation comme le faisaient déjà leurs aînés de MAGA à  KEREKOU exclu.

 

● La jeunesse du PPS (Parti du Peuple Souverain) de Thierry SEDJRO doit dire NON !

● la jeunesse de SEMEVO Mondésir du mouvement NON AU FCFA doit dire NON

● la jeunesse de KS-AFRIQUE NON AU FCFA de Jaurès SOGBOSSI doit dire NON

● UMOJA de Boukari YABARA doit dire NON

● 2A2B doit dire NON

● Urgence Panafricanistes doit dire NON

● la jeunesse du PCB doit dire NON etc…etc…

 

L’heure est grave. Notre pays est dans une impasse économique, politique, et sociale.

Notre système scolaire est en ruine et l’Etat, ainsi que les parents avec leurs maigres ressources, jouent au loto scolaire pour l’avenir de leurs enfants scolarisés.

Sans changement du système de gestion coloniale et néocoloniale obsolète, nous ne pourrons plus jamais résoudre la question de l’emploi des jeunes qui sortent du système scolaire.

L’avenir de la jeunesse est donc hypothéqué. Et par conséquent, celui du développement de notre pays. Notre pays ne peut rien attendre d’un PAG, d’une Emergence kpayo ou d’un quelconque Social trompeur. (Un Peuple ne se nourri pas de pitié, d’aumône, mais de son travail)

Ce n’est plus d’un changement de gouvernement qu’il faut, mais d’un changement de système.

Ce n’est plus du simple social qu’il faut, sorte d’aumône au Peuple, de philanthropie ou d’achat de conscience, mais un système social assumé par un Etat souverain, autonome dans ses choix et traçant une perspective claire à suivre par le Peuple.

Ni la « rigeur », les contraintes injustes et inéquitables des uns sur le Peuple,

Ni le sourir d’apparence « gentil » des autres ou le coeur et la main ouverte ne sauveront plus le Benin et sa jeunesse.

 

C’est une réal politic d’indépendance et de souveraineté, impliquant le Peuple entier et ses dirigeants qui sortira le Bénin de l’impasse en ouvrant à sa jeunesse la voie vers un avenir radieux.

C’est pour cela que le FRONT SOUVERAIN en appelle à toute la jeunesse béninoise:

● d’oser tourner le dos  aux miettes d’argents faciles souvent proposés par les barons.

● de rejeter toutes les anciennes politiques régionalistes, ethniques et néocoloniales.

● d’oser le courage et le dynamisme qui caractérise une jeunesse pour bâtir le Nouvel Espoir de la Vision LMA et du développement authentique

Vive le LMA !

 

Djomaïxa CODO

Porte-parole

FRONT SOUVERAIN du Bénin

25mars2018