«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

LA QUESTION DE LA LANGUE

Bonjour FLAVIUS,
tu as parfaitement raison. Le Bénin est malade de ses élites. 

1. Pourquoi ?
du fait de notre conditionnement dans des écoles coloniales en langues étrangères.
Peux-tu espérer une complicité avec ton enfant dont l'éducation a été façonnée par ton pire ennemi dès le bas âge ? Nos pays d'Afrique noire vivent dans ce paradoxe !

2. deuxième paradoxe
Un français peut-il se considérer analphabète, en France , parce qu'il ne parle pas la langue anglaise, allemande, chinoise ou que sais-je encore ? 

NON !

Or, nous traitons nos pauvres populations d'analphabètes, sur leur propre territoire, hors de leur propre langue.

La cause ?
Le Titre I, art.1 de notre Constitution, qui impose à tout notre pays, le droit à la langue française, sur le territoire national beninois.  Ce même droit à la langue française, reconnu à tout français en France, sur le territoire français depuis 1539.

Et là, se révèle la nature perverse de nos élites, dont de Grands Constitutionnalistes, qui ont inséré de telles aberrations dans notre Constitution au Bénin.

Nous devons apprendre à lire et à écrire, à 100% de nos populations, les langues qu'elles parlent au quotidien, grâce à notre alphabet endogène africain.

Djomaïxa CODO
Porte-Parole
FRONT SOUVERAIN
10sept2020