«La souveraineté ne se partage pas sinon elle est bientôt détruite» | «Un pays souverain doit avoir sa langue nationale endogène officielle et de travail, sa monnaie et pouvoir protéger son peuple et ses richesses.»

LA QUESTION DE LA LANGUE FRANÇAISE

Djomaïxa PP - FS LMA: << Dégager totalement, ici maintenant, la France >> est un fantasme qui a germé dans le cerveau de M. AKANDÉ et non dans la lutte des

Panafricanistes.


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L'objection de ce monsieur ressemble à s'y méprendre aux Africains, tel Esckil AGBO, qui

nous demanderait, de ne plus parler, ni lire ni écrire la langue française, sur le champ.

C'est évidemment une objection idiote,

car :


1. le TITRE I, art 1 de notre Constitution nous y attache solidement, et c'est les néocolons

qui détiennent le pouvoir politique et économique.


2. Ce que le colonisateur français à mis plus d'un siècle pour forger, et formater patiemment, sur nos populations, càd la langue française et toute la culture qu'elle charie, tout ceci ne peut et saurait être banni en un revers de main. Ce type d'argument est donc du pure sophisme, càd exhiber une évidence qui n'en est pas une, mais une de vraisemblable.


3. Mieux, il y a environ 1% à 2% de notre population qui maîtrise la langue française. C'est un acquis qui nous a déjà coûté des milliards de milliards de FCFA, avec un investissement physique et intellectuel colossal. Nous devons préserver ce patrimoine, quel que sera l'avenir, ce patrimoine de la langue française.


4. Et par corolaire à la question de la langue française, ce n'est pas parce que nous

arracherons à la France, la Souveraineté sur nos territoires et l'Émancipation de nos

peuples, que nous allons couper tout lien ombilical avec celle-ci. Des bribes de nos relations séculaires vont persister quoi qu'il arrive. Les Panafricanistes travaillent, plutôt, à rompre tout lien de domination et de subordination aux anciens colonisateurs.


5. Donc nous garderons la langue française qui restera contenue dans une certaine limite

pour enrichir nos relations internationales, ainsi pour la culture et l'enrichement individuel et personnel. Rompre avec ses anciens colonisateurs, ce n'est pas vivre en autarcie vis à vis d'eux.


Qu'on se le tienne pour dit. Sinon, ce serait faire preuve de myopie politique



Djomaïxa


5 Juin 2024